Journée déjà décisive pour la Colombie qui devait s’imposer pour entretenir l’espoir de participer à l’Hexagonal final. De son côté, le Brésil se frottait au Venezuela et n’avait d’autre choix que celui de s’imposer.

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Après le nul obtenu en ouverture face au voisin chilien, la Bolivie affrontait une Colombie au pied du mur qui n’avait d’autre choix que celui de s’imposer. Si la pression s’est faite ressentir sur les épaules des jeunes cafeteros, la mission espoir est accomplie. Pour cela, la Colombie s’est appuyée sur ses offensifs, Jader Valencia, Yeison Tolosa et Luis Sandoval qui posaient souvent bien des soucis au duo Wálter Antelo-Jairo Quinteros mais manquaient de justesse dans le dernier geste ou parfois manquaient de chance (comme sur l’énorme frappe de Tolosa venue s’écraser sur la barre de Cuéllar). Face au gâchis offensif adverse, la Verde opposait sa résistance, conservant son organisation et aurait pu mieux poser bien plus de problèmes si les combinaisons dans les petits espaces des Vaca et autre García avaient pu déboucher sur de véritable occasions. Le 4-4-2 bolivien aura finalement cédé en seconde période sur un but d’Iván Angulo. 1-0 score final, la Colombie aurait pu, aurait dû, s’imposer par un écart plus important mais l’essentiel est assuré, elle peut reprendre espoir dans sa course à l’une des trois places qualificatives pour l’Hexagonal. Une course dans laquelle la Bolivie va désormais avoir du retard à rattraper alors qu’il lui reste à affronter les deux leaders.

Deux leaders qui s’affrontaient ensuite et ont livré un match longtemps indécis mais qui a basculé en faveur du Brésil grâce à deux hommes, Phelipe dans les buts, Rodrygo devant. Car dans le jeu, la Canarinha a été dominée par une Vinotinto sûre de ses forces et qui repose encore et toujours sur sa pointe Jan Hurtado et un collectif parfaitement huilé duquel le danger peut venir de partout. Les hommes de Dudamel ont dominé la rencontre mais ont buté sur une solide défense avant d’être piégés sur une perte de balle en fin de premier acte sanctionnée par le premier but de Rodrygo, parfaitement servi par Marcos Antonio et sur un service d’Igor Gomes et surtout un enchaînement parfait. Le Brésil possède son facteur X, la réduction de l’écart par Sosa n’y changera rien. Le Venezuela tombe pour la première fois et voit le Brésil venir se placer pour menacer sa première place du groupe.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.