A l'entrée du sprint final, l’écart entre les trois leaders n’est plus que d’un point. Et tous les moyens semblent désormais bons pour parvenir à s’échapper.
Mauvaise semaine pour le leader. A la veille de son déplacement sur le terrain d’Aurora, le leader San José, fortement menacé par The Strongest et Universitario, subit les foudres de son adversaire. Lors d’une conférence de presse, le président du club orureño est accusé par le staff de la celeste cochabambino d’avoir tenté de soudoyer trois joueurs d’Aurora. Réplique cinglante de Fredy Fernández, président mis en cause, « le Santo n’a besoin de personne, c’est un mensonge qui vise à nous affaiblir ». Dans la foulée, l’un des joueurs apparemment ciblé, le gardien d’Aurora Matìas Dituro, désavoué son encadrement, affirmant ne pas connaître le président de San José. Manœuvre de déstabilisation ou fait avéré, cette histoire semble pourtant avoir perturbé le leader qui s’est ensuite incliné à l’Estadio Félix Capriles, voyant ainsi ses poursuivants se rapprocher.
Car derrière, The Strongest et Universitario n’ont pas manqué l’occasion de revenir. Les Tigres remportent le clásico paceño à la dernière seconde grâce à Jair Reinoso et revient à hauteur de san José pendant que la U s’impose chez la lanterne rouge le Nacional Potosí. Un point sépare ces trois équipes à l’orée de la 16e journée.
Mais en match (très) avancé de la 17e journée disputé ce jeudi, The Strongest est tombé face au Nacional. Conséquence, San José et Universitario, avec leur match de retard, disposent désormais d’un joker. Reste que le joker du club d’Oruro n’est pas offert : ce week-end, le Santo accueille Bolivar, cinquième à cinq points qui jouera sa dernière chance d’espoir pour le titre. Le sprint final ne fait que débuter, il va être une nouvelle fois passionnant.
Les résultats :
Bolívar 0 – 1 The Strongest
Sport Boys 4 – 1 Blooming
Guabirá 0 – 1 Real Potosí
Nacional Potosí 0 – 1 Universitario
Club Aurora 2 – 1 San José
Oriente Petrolero 0 – 0 Jorge Wilstermann
Le classement :
