Neuvième journée synonyme de lourde défaite pour le leader Wilstermann. Etrillé par Petrolero, l’Aviador voit revenir sur lui une meute de poursuivants désormais à trois longueurs. Le suspense est donc relancé.

Lançant le ballet des prétendants au titre, le leader Wilstermann est tombé de haut ce week-end sur le terrain de Petrolero. Méconnaissable, l’Aviador était pourtant favori de la rencontre face à un Petrolero condamné à s’imposer pour rester en vie dans sa course au maintien. Mais la furia verte a rapidement pris le dessus. Dès la fin du premier quart d’heure, Samuel Galindo servait Carmelo Algarañaz qui ouvrait le score pour les locaux qui poursuivaient alors leur domination, un temps freinée par l’égalisation du leader. Un temps seulement car Wilstermann n’y était pas et allait finir par exploser. Luis Hurtado redonnait l’avantage aux siens d’une puissante volée du gauche, Algarañaz passait à deux doigts du but de l’année en tentant un coup du foulard, Jeison Quiñones triplait la mise avant que, dans les ultimes instants, Juan Camilo Ríos ne scelle le 4-1 final qui offrait l’occasion rêvée aux poursuivants de l’Aviador de se rapprocher au classement.

Sauf qu’aucun n’y est parvenu. En moins de 10 minutes, Sport Boys a craqué face à Blooming au Tahuichi Aguilera au terme d’un match que les Celestes avaient abordé de la meilleure des manières, jouant sur la profondeur pour générer bien des dangers sur les cages du champion sortant qui, pour sa part, ne s’est pas véritablement procuré d’occasion. De son côté, Bolívar a été contraint de partager les points avec Universitario. La rencontre était équilibrée durant le premier acte, Universitario débutant mieux alors que les visiteurs répondaient par des frappes lointaines et une accumulation de centres. Ces derniers ouvraient le score à la demi-heure sur l’un d’entre eux, Facundo Cardozo prolongeant celui-ci de la tête. Mené, Universitario redoublait d’efforts et passait à un cheveu d’égaliser dans la foulée sur une frappe d’Alejandro Bejarano. Bolívar allait alors commettre l’erreur de laisser le ballon aux Doctos. Quiñónez sauvait devant Leandro Carboni et Martín Palavicini, la seconde période allait suivre le même scénario, même après l’exclusion de Bejarano côté Universitario. C’est alors que les hommes de Javier Vega allaient obtenir l’égalisation qu’ils méritaient tant grâce à Federico Silvestre. Le score n’évoluait plus, La Academia manque ainsi de se rapprocher du leader et reste à trois longueurs aux côtés de Petrolero et de The Strongest, vainqueur du Real Potosí.

 

Résultats

Classement

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.