Début des matchs retour du second tour de qualification de la Copa Libertadores. Pendant que Danubio passe à un rien de l’exploit, que le Defensor Sporting résiste à Guayaquil, Palestino s’offre la performance du soir.
Après une demi-heure de jeu, on n’aurait jamais pu imaginer voir Danubio partir de l’Independência avec des regrets. Menée 3-0 en vingt-huit minutes, avec un nouveau doublé de Ricardo Oliveira, la Franja semblait déjà condamnée après le nul 2-2 du Franzini face à l’Atlético Mineiro. Mais le 4-4-2 de Marcelo Méndez a montré des choses intéressantes, il était surtout capable de menacer un Galo toujours aussi prompt à se faire peur. Une réduction de l’écart signée Grossmüller juste avant la pause, une mine parfaite de Siles peu avant l’heure de jeu et les nerfs se sont tendus du côté des Brésiliens. Certes les Juan Cazares et autres Ricardo Oliveira ou Luan ont eu des situations dans la dernière demi-heure, mais Danubio est resté menaçant jusqu’au bout, manquant finalement d’un rien de réussir le gros coup de la soirée.
Le gros coup, Barcelona ne l’aura pas plus réussi. Condamnés à l’exploit après la défaite donnée sur tapis vert, les Toreros ont totalement dominé un Defensor Sporting dont la seule ambition au Monumental était de profiter de l’état calamiteux du terrain et de renvoyer le ballon dans l’attente de la vague suivante. La chance de la Violeta est que ce Barcelona-là était trop imprécis, souvent trop impatient et pas assez inspiré pour espérer une remontada. Oyola a ouvert le score d’une belle frappe enroulée mais la suite n’a été qu’une accumulation de situations mal exploitées par les locaux. Ceux-ci s’imposent 1-0, insuffisant pour voir le tour suivant.
Il fallait alors aller à Medellín pour trouver le gros coup de la soirée. Après le nul concédé à San Carlos de Apoquindo, Palestino devait ne pas perdre et surtout marquer pour espérer une qualification. Alors les visiteurs ont souvent appuyé côté droit en première période pour générer du danger mais s’exposaient également aux offensives de Leo Castro et Germán Cano et leurs compères. Mais Ignacio González veillait et Palestino allait en profiter lorsque Luis Jiménez ouvrait le score et laissait entrevoir la possibilité d’un exploit. Murillo ramenait rapidement le DIM au score, le deuxième acte promettait un grand suspense. Alors au retour des vestiaires, les Chiliens gagnaient en confiance et cherchaient à exploiter les duels perdus par les locaux dans leur camp. Les minutes défilaient, les deux équipes se contrôlaient même si la balance semblait pencher en faveur du Tino. Il fallait un réveil sonné par Ricaurte pour que le DIM se révolte. Cano et Castro manquaient cependant d’efficacité alors le numéro 10 du Poderoso se chargeait de faire trembler les montants. Medellín cherchait alors à éviter les tirs au but, en vain. González bloquait la tentative d’Herazo, Ricaurte manquait le cadre, personne ne manquait côté Tino, les Chiliens décrochent la qualification et attendent Talleres ou São Paulo au prochain tour.
    
            
    


