Après avoir renversé l’Equateur lors de la Primera Etapa, la sensation Delfín aborde la deuxième phase dans un nouveau costume, celui d’équipe à battre. Parviendra-t-il à résister, les géants espèrent que non.

À peine avait-il eu le temps de se remettre du coup de tonnerre qu’a été la victoire sans partage de Delfín, l’Equateur s’est déjà remis en marche pour la Segunda Etapa de son tournoi, celle qui permettra de qualifier une deuxième équipe pour la finale de son championnat ou d’offrir directement le titre au Cetáceo. L’avantage pour les hommes de Sanguinetti est d’une part que les certitudes et la force collective acquise lors du premier tour seront un atout, d’autre part que le court délai entre dernière journée de la Primera Etapa et première journée de la Segunda Etapa, une semaine, ne permet pas aux autres de prendre le temps de se réarmer et les obligent à trouver des solutions rapides pour combler l’écart.

Guide des surnoms

Douze équipes en Primera Division, donc 12 surnoms à connaître

- Barcelona : El Ídolo

- Clan Juvenil : Los Sangolquileños

- Delfín Sporting Club : El Cetáceo

- Deportivo Cuenca : Los Morlacos

- El Nacional : Los Puros Criollos

- Emelec : El Bombillo

- Fuerza Amarilla Sporting Club : La Banana Mecánicas

- Independiente del Valle : Los Rayados

- Liga de Quito : La LDU

- Club Deportivo Macará : Los Celestes

- Guayaquil City : El Equipo de la Ciudad

- Universidad Católica : Los Camaratas

Ainsi, la plupart des formations de l’élite équatorienne ont procédé à de petites retouches. C’est le cas du champion sortant Barcelona, qui réussit un joli coup en obtenant le prêt de Luis Caicedo, l’un des hommes clés de la défense d’Independiente del Valle lors de la campagne de Libertadores 2016. C’est aussi le cas d’Emelec qui s’offre un meneur de jeu, Fernando Luna, pour tenter de donner plus de créativité à une attaque déjà bien efficace au pays. Mais finalement, la meilleure nouvelle de cette courte intersaison aura été le grand retour de José Angulo à Independiente del Valle. Le buteur phase de la Libertadores 2016 a désormais purgé sa suspension pour dopage et a enfin été autorisé à retrouver les terrains. Son association avec Michael Estrada s’annonce plus qu’excitante, les Negriazules adjoignant à ce duo Maxi Barreiro, ancien grand buteur de Delfín (26 buts en 44 matchs en 2016) parti faire un court séjour au Mexique.

 

 

Finalement, le géant qui a le plus bougé reste la LDU. Exit Munúa, la Liga de Quito rapatrie Pablo Repetto, l’homme du succès d’Independiente del Valle. À sa charge désormais de devoir tout reconstruire, la Casa Blanca étant un vaste chantier. On notera cependant deux jolis coups effectués, les arrivées d’Anibal Chalá et surtout de l’expérimenté et talentueux Sherman Cárdenas, ancien homme clé de l’Atlético Nacional. Reste à savoir si cela sera suffisant pour se sauver, la LDU partant avec seulement trois petits points d’avance sur la zone rouge.

Deux journées ont déjà été disputées et la machine Delfín fonctionne toujours à plein régime. Après avoir vaincu Fuerza Amarilla, le Cetáceo s’offre un premier succès intéressant face à un outsider annoncé du tournoi, l’Universidad Católica en utilisant toujours la même recette : solidité défensive, efficacité offensive et projection rapide. Pourtant les Cifuente et autres Defederico restent de véritables dangers mais le Cetáceo a une fois encore su résister aux offensives des Camaratas et les vainqueurs de la Primera Etapa sont les seuls à réussir le 6/6 au cours des deux premières journées. Derrière, Independiente del Valle, Emelec et LDU ont déjà laissé des points en route alors que Barcelona est déjà tombé, en ouverture face à Macará.

Résultats

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.