Alors que Guaraní et Libertad restent en embuscade, le week-end paraguayen sera forcément animé par l’incroyable superclásico qui va opposer Cerro Porteño et Olimpia. En jeu, bien plus que trois points…

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Guaraní avait remporté son duel face à Nacional en ouverture de la journée, Libertad n’a pas su concrétiser en clôture face à un Luqueño pourtant en crise. Alors les regards se tournaient vers les deux autres géants locaux, Cerro Porteño et Olimpia, non seulement car il semble de plus en plus probable que le titre se joue entre les deux, mais surtout car la seizième journée était celle de l’avant superclásico, celui qui pourrait tout faire basculer.

Premier à entrer en piste, le leader actuel, le Cerro de Chiqui Arce. Le déplacement n’avait rien de facile sur le papier. Certes Guaireña n’avance plus trop ces derniers temps, mais le Parque del Guairá est une terre dangereuse. Confirmation à l’issue des quarante-cinq premières minutes totalement dominées par les locaux. Les hommes de Troadio Duarte se sont procurés les meilleures situations du premier acte, pensant ouvrir le score dès la huitième minute (but d’Antonio Marín refusé pour un hors-jeu de Santiago Salcedo le centreur), mais devant finalement attendre l’arrivée du temps additionnel pour trouver juste récompense, grâce justement à Salcedo. Il a fallu attendre le second acte pour voir le Cerro réagir : d’abord sur des frappes lointaines, ensuite sur coups de pied arrêtés, l’élément qui a permis de retourner la rencontre, d’abord à un quart d’heure de la fin grâce à Alberto Espínola, ensuite dans les ultimes secondes du match, par Claudio Aquino totalement oublié au deuxième poteau. Et sans forcément briller, le leader a pris les trois points.

La pression était donc sur Olimpia et le Decano a répliqué violemment face à 12 de Octubre. Une tête de Richard Ortiz pour ouvrir le score dès la première minute, une autre grosse occasion dans la foulée puis un adversaire réduit à dix peu après le quart d’heure pour un attentat de Gustavo Navarro sur Brian Montenegro. De quoi plier définitivement l’affaire ? Pas vraiment. Car 12 de Octubre a réagi, se montrant même menaçant et laissant planer une once de doute. Doute chassé à l’issue du premier acte, Hugo Fernández, parfaitement servi par Derlis González, pliant alors véritablement l’affaire. Les hommes de Garnero scellaient le score d’entrée de second acte, Jorge Rojas achevant les derniers espoirs du 12 sur une percée individuelle. Le match était plié, Olimpia aurait pu/dû même augmenter l’écart mais qu’importe, l’essentiel est préservé : à l’aube du superclásico, le tenant du titre est à quatre longueurs du leader.

Résultats

parj16r

Classement

parj16c

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.