L’une des caractéristique d’un marathon est que rien n’est jamais perdu. L’Alianza Lima l’illustre parfaitement, le format du Descentralizado 2016 permet aux Aliancistas de reprendre espoir alors que devant Melgar fonce.
L’Alianza se replace et rêve plus grand
Il aura suffi de deux journées pour que l’Alianza Lima retrouve sourire et espoir. Avec son match face à Ayacucho remis à mi-novembre, les Aliancistas se retrouvent en effet désormais ancrés dans le bon wagon et peuvent même espérer attraper sur le fil une place dans le top 4. Pour cela, Alianza Lima a enchaîné deux victoires. Après s’être offert Huancayo sur la plus petite des marges, les hommes de Juan Jayo se rendaient à Cajamarca pour y défier une UTC qui n’avance plus. Tout n’a pas été si simple pour les Blanquiazules qui ont d’abord quelque peu souffert. Même si Pajoy faisait passer le premier frisson, sa frappe enroulée passant à quelques centimètres du but adverse, l’Alianza Lima aurait en effet pu encaisser un olimpico quelques instants plus tard mais peinait à installer son jeu, les deux équipes cherchant d’abord à se neutraliser. Ai retour des vestiaires, si UTC se créait les premières situations, Fano manquant un but quasi tout fait, les Aliancistas allaient prendre le contrôle de la possession et se montrer dangereux avant d’ouvrir le score des pieds d’un gamin de 19 ans, José Cotrina, qui ouvrait son compteur but d’une frappe pleine lucarne. Dix minutes plus tard, Jorge Bazán slalomait côté droit et pliait le match d’une frappe placée petit filet. L’Alianza Lima décroche un précieux succès en déplacement qui lui permet de rester collée au groupe des qualifiés en Sudamericana mais aussi, pourquoi pas, d’espérer revenir dans la course à la demi-finale et donc à la Libertadores. Car si le Muni s’est imposé face à Juan Aurich, l’actuel quatrième n’est qu’à huit points, l’Alianza comptant deux matchs de retard. Autant dire qu’un sans-faute relancerait le suspense des quatre dernières journées.
Folie furieuse
A cinq matchs de la fin de la phase de Liguilla, ils sont en effet trois à être quasiment assurés de disputer les demi-finales. Melgar enchaîne les victoires, la dernière sur la plus petite des marges face à Unión Comercio, restant collé aux deux leaders auteurs des matchs les plus fous de la semaine, Sporting Cristal et Universitario.
Les Celestes accueillaient un César Vallejo dans un duel d’équipes qui ne gagnent plus et se sont réveillés avec la manière. Menés au score suite à une énorme boulette de Revoredo, les anciens leaders du classement combiné se sont réveillés et ont totalement balayé les Poetas. D’abord sur un but polémique de Revoredo, provoquant l’ire du staff de César Vallejo et sortant quelque peu les joueurs du match. Ces derniers manquaient l’occasion de revenir et allaient ensuite craquer pour au final terminer à neuf et prendre un sévère 7-2 qui les ancre dangereusement dans la zone rouge, les reléguant à trois points d’Ayacucho qui compte deux matchs de retard, à quatre de San Martín auteur de l’autre match fou de la semaine.
Face au leader Universitario, Los Albos seront passés par toutes les émotions, la première, celle de croire qu’ils allaient réussir un exploit sans commune mesure. Car le premier acte des locaux a frisé la perfection. De la vitesse, du mouvement, de la verticalité, San Martín avait semble-t-il plié l’affaire en 30 minutes, menant 4-0 et exploitant parfaitement les contres qui se présentaient à lui. Mais la suite allait basculer dans l‘improbable. Un penalty juste avant la pause et la révolte de la U allait tout balayer en seconde période pour offrir au leader du Descentralizado, un incroyable match nul, 4-4. La folie sauce péruvienne.
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