Avec un nouveau staff technique fraîchement nommé, les Aigles de Carthage abordent le mois de mars avec l’idée de démarrer de la meilleure des manière un nouveau cycle.

Sortie en phase de groupes de la dernière CAN, la Tunisie tente depuis de rebondir et ainsi emmener avec elle ses supporters qui veulent désormais miser sur des victoires sur les meilleurs sites de paris disponibles en Tunisie. Des fans qui vivent depuis plusieurs mois dans l’incertitude.

Il faut dire que depuis le départ de Mondher Kebaier en 2023, la Tunisie n’a cessé de vivre dans l’instabilité, connaissant notamment quatre sélectionneurs en 2024 : Jalel Kadri, Montasser Louichi, Faouzi Benzarti et Kaïs Yaakoubi. Fin février, la fédération a donc mis fin à un long suspense quant à l’avenir de ses Aigles. Alors que Carlos Queiroz faisait partie des sérieux prétendants, il a même été reçu à Tunis par le président de la fédération, il n’a finalement pas été retenu (ses prétentions salariales auraient refroidi les instances tunisiennes). C’est donc avec Sami Trabelsi que l’avenir s’écrira.

Une décennie plus tard

Ancien défenseur, notamment au CSS avec qui il a remporté le championnat et la coupe de Tunisie ainsi que la Coupe de la CAF en 1998, Sami Trabelsi a aussi porté le maillot des Aigles de Carthage entre 1994 et 2001. Du haut de ses plus de quatre-vingt sélections, il avait disputé la Coupe du Monde 1998 avant, treize ans plus tard, de diriger la sélection. À sa tête, il avait remporté le CHAN 2011 après une large victoire en finale face à l’Angola (3-0) avant, après son départ deux ans plus tard, de passer une décennie complète au Qatar à la tête d’Al-Sailiya. C’est donc un retour où tout a commencé pour Sami Trabelsi, chargé de mener la Tunisie à la prochaine Coupe du Monde.

Le nouveau sélectionneur a ainsi envoyé un message fort, notamment en direction des expatriés, expliquant qu’il « n’y a aucune raison d’appeler un joueur évoluant en Europe si nous avons en Tunisie un joueur meilleur ou du même niveau » et rappelant aussi que « les expatriés qui refusent de jouer certains matchs en Afrique et veulent rester dans leur zone de confort n’auront plus leur place en équipe nationale ». Implication et détermination seront donc les mots d’ordre pour une sélection actuellement en tête de son groupe de qualification et qui voit, en les rendez-vous de mars face au Liberia et au Malawi, une occasion de se rapprocher davantage des Amériques.

 

Photo : Facebook FTF

Fred