Nouveau président de la FIFA, Gianni Infantino est actuellement en tournée en Amérique du Sud et l’un des sujets chauds est bien évidemment la Coupe du Monde 2030.

Il y a quelques mois, les espoirs d’une Coupe du Monde du Centenaire en Uruguay étaient enterrés, l’Argentine ne semblant pas vouloir se joindre au voisin du Rio de La Plata pour l’aider à organiser l’évènement. Puis les choses ont changé. A son arrivée au pouvoir, Mauricio Macri a relancé l’idée d’une co-organisation il y a quelques semaines, expliquant que l’Argentine était prête à faire candidature commune. Le souci est qu’une organisation à deux est désormais mal vue par la FIFA ce qui semblait plomber ces rêves.

Actuellement à Asunción au siège de la CONMEBOL, Gianni Infantino, nouveau président de la FIFA a pourtant ré-ouvert la porte. « Un point important est que le Mondial doit se jouer dans un seul pays ou dans plus d’un. La FIFA est jusqu’ici défavorable à l’idée d’une co-organisation mais personnellement, j’y suis plus que favorable. 2030 sera une année très importante. Ce sera l’année du centenaire de la première Coupe du Monde. L’histoire doit être respectée. » A ses côtés, Alejandro Domínguez, actuel président de la CONMEBOL d’appuyer « le président de la FIFA ne vote pas, mais il sait que le Mondial 2030 doit être en Uruguay et en Argentine. »

Si Infantino ne sera probablement plus à la tête de la FIFA lorsqu’aura lieu le vote du choix du pays hôte, rappelant au passage que ce sera « aux 209 fédérations de choisir le pays hôte », l’idée de l’organisation commune prend ainsi un sérieux coup de fouet. Présent à l’inauguration du nouveau stade de Peñarol ce lundi, le président de la République Orientale de l’Uruguay, Tabaré Vázquez, a annoncé avoir l’appui officiel de Mauricio Macri pour une organisation commune et recevra Gianni Infantino ce mercredi.

Photo : NORBERTO DUARTE/AFP/Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.