Depuis son départ avec pertes et fracas de la sélection chilienne, Jorge Sampaoli est dans le collimateur de bien des sélections et autres clubs du monde entier. Envoyé aux quatre coins du monde, il négocie actuellement avec un pays du Golfe.

Pendant que Sampa se repose tranquillement avec les siens, son agent continue de travailler. Alors qu’il y a quelques semaines nous vous relations la visite du casildense au Qatar (lire Sampaoli au Qatar ?) afin d’entamer des négociations avec la fédération. Alors que depuis, l’affaire paraissait close, El Mercurio nous apprend ce jour que Sampa et son agent sont toujours en négociation avec le pays pour prendre la sélection, l’ancien coach de la Roja ayant ainsi envoyé une liste d’exigences à la fédération qatarienne. Elle est assez croustillante. 

Sur le plan sportif, Sampa demande ainsi à former lui-même son équipe de travail qui sera responsable du « bon fonctionnement des activités », souhaiterait incorporer dans un staff de 14 personnes, Xavi, l’ancien barcelonais évoluant actuellement au pays. Rien de bien incohérent. C’est sur d’autres aspects que l’affaire est plus « originale ». Outre la mise à disposition de domestiques, Sampa demande aussi un visa particulier, la possibilité de voyager comme bon lui semble partout dans le monde. Vient ensuite l’aspect financier, pêché mignon du calsidense. Les chiffres sont pharaoniques.

pour la participation à la Coupe du Monde 2022, Sampa réclame une prime de 4M$ à laquelle s’ajoutera une prime de 8M$ en cas de qualification pour le tour suivant. Pour une qualification aux JO de Tokyo en 2020, Sampa réclame 8M$ auxquels s’ajouteront 5M$ à chaque tour passé ensuite. Si le Qatar venait à atteindre les demies ou la finale, Sampa demande 6M$ supplémentaires à chaque étape et, cas improbable, en cas de titre, demande 10M$ de plus.

Rappelons que lors des renégociations de son contrat avec le Chili en novembre dernier, Sampa avait obtenu une prime de 48 000$ en liquide destinée à payer le loyer, possédait un téléphone mobile pouvant appeler à l’internationale aux frais de son employeur, se faisait payer ses voyages en Business Class, les frais d’hôtel et de restaurant où qu’il soit présent par rapport où sa fonction l’exigeait et demandait 150$ d’argent liquide par nuit passée hors du Chili.

Autant dire que le sportif est l’argument numéro 1 pour attirer Sampa.

Photo : PABLO PORCIUNCULA/AFP/Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.