
L'assemblée des représentants de Boca tiendra une réunion historique. Au cours de celle-ci, le sort de la Bombonera pourrait bien être scellé.
Nous en parlions en octobre dernier (lire Bombonera en péril), c’était l’un des arguments de campagne de Daniel Angelici, en cas de réélection, Angelici avait promis d’offrir une nouvelle enceinte à Boca afin d’attirer davantage d’hinchas au stade. La promesse serait sur le point de devenir réalité.
Car la réunion du jour devrait permettre de valider l'achat des terrains proches de la Casa Amarilla, lieu retenu pour la nouvelle enceinte. Boca s'est présenté à un appel d'offres pour acquérir un terrain dont la superficie atteint 32 000 m² et administré par Corporación Sud, une entreprise qui appartient à la ville.
Pour l'instant aucun dirigeant de Boca n'a affirmé officiellement son intention de construire un nouveau stade, mais l'achat des terrains rentre dans le plan de développement du club afin d'améliorer les activités sociales pour les socios et voisins de Boca. Un communiqué du club indique « Revaloriser la zone de Casa Amarilla, améliorer l'espace public, développer l'infrastructure urbaine, agrandir le circuit touristique, améliorer l'activité commerciale de la zone et de mettre en avant le programme équipementier de Boca. Ce projet urbain inclut : une bibliothèque, un théâtre indépendant, un salon de jeux de société et de jeux manuels, un institut de réhabilitation, une galerie d'art et d'espaces verts »
Imaginer Boca quitter sa mythique Bombonera n’a donc jamais été aussi près de devenir une (triste) réalité. Ce projet a ses opposants. Le groupe Boca es pueblo lutte ainsi depuis plusieurs mois contre celui-ci et propose de rénover et étendre la capacité de la Bombonera. Il rejette en masse ce nouveau projet qu’il décrit comme un « estadio-shopping rempli de plateas, sans tribunes populaire, froid, au style européen avec des tribunes éloignées du terrain comme le gallinero (NDLR : le Monumental) » Pour eux, ce stade n’est pas Boca, « la Bombonera est un des piliers de notre identité ». Une vérité qui n’a malheureusement jamais été aussi menacée.
