L'entraîneur de San Lorenzo s'est entretenu sur Fox Sports afin d'évoquer plusieurs sujets.  Morceaux choisis.

«Il n'existe pas de style Guede, je suis un entraîneur normal qui travaille. » C’est par ses mots que le technicien argentin s’est décrit conservant son humilité naturelle.

Sa passion pour le football fût l'un des sujets abordés quand il a avoué passer près de 14h au centre d'entraînement du club : « je ne sais pas combien de temps je passe à San Lorenzo. Ce que nous travaillons n'est pas suffisant pour être bons dans tous les aspects et pour jouer comme je veux. Il est normal que notre jeu soit encore déséquilibré, » a déclaré l'entraîneur du Ciclón, « j’essaie d'obtenir le maximum de chaque joueur. La première chose est de savoir comment est la personne, puis ensuite il y a le joueur de football. Aujourd'hui je cherche beaucoup de joueurs polyvalents. Parfois je demande à un 9 de jouer également 11 ou 7 comme je l'ai fait avec Cauteruccio. La vitesse mentale est plus importante que le physique. Une des grandes vertus d'un entraîneur est sa gestion du vestiaire. Vous travaillez avec 30 personnes différentes, les intérêts individuels et les égos sont compliqués. »

C’est ainsi que Guede a tenu à saluer le travail d’un de ses confrères : « Gallardo est le meilleur entraîneur du championnat argentin. Il ne cesse de réinventer des choses et de s'adapter, il doit tout recommencer maintenant. Il est extrêmement utile de le faire en gagnant. »

Il a également parlé tactique et de ses systèmes préférentiels : « Le système que je préfère est le 4-3-3 mais le 4-3-1-2 vous donne beaucoup d'options car vous regardez attentivement les deux centraux adverses et vous avez trois milieux de terrain qui disposent de plus de libertés. Contre Boca le score fût fleuve mais ce n'était pas le meilleur match. Contre Grêmio nous avons très bien joué. Je me réveille à six heures et je commence à penser à la prochaine rencontre et à planifier le prochain entraînement. Et quand je reviens de l'entraînement, je regarde du football. Je pense que le football argentin s'équilibre, les petites équipes ne se contentent plus de défendre. Aujourd'hui le 4-4-2 classique ne te fait plus gagner des matchs. »

Eliminé de la Libertadores, San Lorenzo reste encore en course pour le titre argentin.

Photo : Lucas Uebel/Getty Images

JC Abeddou