Banni à vie par la FIFA, Sergio Jadue refait surface cette semaine et notamment du côté de l’Uruguay. En cause, le discuté Chili – Uruguay.

Tout par d’une longue enquête sur Sergio Jadue présentée par la revue Sábado éditée par le journal El Mercurio et qui dévoile les six derniers mois de folie de l’ancien président de la fédération chilienne, aujourd’hui banni du football, de son arrivée en Suisse jusqu’à sa reddition à Miami. La revue interroge des proches, des employés, des amis de Jadue pour reconstruire son emploi du temps marqué notamment par la Copa América chilienne.

On y apprend ainsi que c’est Jadue en personne qui a fait pression pour qu’Arturo Vidal ne soit pas exclu de la sélection après l’affaire de la Ferrari, alors que Sampaoli et l’encadrement technique avaient pris la décision de l’exclure, imposant en contrepartie que le joueur s’excuse publiquement et lui demandant alors « de pleurer » devant les caméras. Vidal lui répondra qu’il n’est pas un acteur, ce qui mettra alors Jadue dans un état de fureur qui le fera menacer Vidal de l’exclusion en cas d’absence de larmes.

Photo : MARTIN BERNETTI/AFP/Getty Images

On y apprend surtout que Sergio Jadue a utilisé tous ses réseaux à la CONMEBOL pour que tout se passe bien pour sa sélection, notamment lors du fameux Chili – Uruguay. Alors que l’arbitre de la rencontre devait être arbitrée par un arbitre vénézuélien, Sergio Jadue est allé voir Carlos Alarcón, président de la commission d’arbitrage pour lui demander un autre choix, lui rappelant qu’il était son chef. Le tout devant deux témoins selon la revue qui a contacté Carlos Alarcón afin d’avoir sa version. Celui-ci confirme les préoccupations de Jadue mais nie toute discussion. Reste que le jour de Chili-Uruguay, l’homme qui allait exclure Cavani, Sandro Ricci, était…brésilien. Et le doute vient désormais s'immiscer quant à son intégrité lors de cette rencontre.

Photo une : VLADIMIR RODAS/AFP/Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.