L’entrepreneur espagnol Jorge Segovia, l’homme fort de l’Unión Española, mais surtout connu pour être l’homme à l’origine du départ de Bielsa en coulisse, a encore fait parler de lui à l’occasion de l’avant-match du match de Copa Sudamericana contre les Equatoriens du Mushuc Runa, compétition organisée par la CONMEBOL.

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En effet, Segovia pensait tenir une nouvelle polémique et s’est offusqué d’un tweet de l’absence du nom de SEK (le nom de l’université dont il est propriétaire) dans le nom du stade (propriété du club) sur les documents officiels de la CONMEBOL (feuille de match, réseaux sociaux, etc.). Le stade est simplement nommé par la CONMEBOL en tant que Estadio Santa Laura Universidad, son nom d’origine, auquel a néanmoins été rajouté Universidad, sur tous les documents. Segovia a alors menacé dans son tweet de prendre des mesures et qu’il ne souhaitait pas en arriver là, sans préciser lesquelles.

tweet

« Maintenant la CONMEBOL remet en question le nom de notre propre stade. N’abusez pas de notre patience et ne nous obligez pas à prendre des décisions que nous ne souhaitons pas »

Malheureusement pour lui, les faits ont surtout montré qu’il n’est pas totalement au point concernant les réglementations en terme de naming de stade concernant les compétitions internationales. Segovia semblait ainsi découvrir une réglementation bien ancrée dans les mœurs par la plupart des acteurs du football depuis longtemps, si ce n’est depuis toujours, les instances ne peuvent utiliser les « marques » donnant leur nom au stade (le règle est la même en Europe vis-à-vis de l’UEFA). Son attitude et son ignorance des règlements n’a pas beaucoup plu à la presse chilienne, et s’est vite fait railler. Retour de bâton, en ne cachant pas le nom « commercial » du stade, son club se retrouve désormais passible d’une amende

Gabriel Micolon
Gabriel Micolon