À moins de soixante-dix jours du coup d’envoi de la compétition, la Copa América brésilienne a dévoilé sa mascotte.
Quatre ans après le renard chilien, le Brésil a donc choisi un capibara comme mascotte de sa Copa América. « Le Capibara est présent en Amérique du Sud et est connu pour ses excellentes relations avec les autres animaux, symbolise l’amitié et l’amabilité avec laquelle les Brésiliens accueilleront tous les fans de football », justifie ainsi Thiago Jannuzzi, responsable au sein du Comité Organizador Local de la CONMEBOL Copa América Brasil 2019.
Il faut remonter à l’édition 1987 qui se tenait en Argentine pour que la Copa América se dote d’une mascotte. Depuis, douze mascottes se sont succédées.

L’histoire des mascottes débute avec un personnage enfantin évoquant le chanteur de tango le plus célèbre d’Argentine, Carlos Gardel. L’anecdote amusante vient des origines françaises d’el Mago. Ce dernier est en effet né à Toulouse à la fin de XIXe siècle, probablement sous le nom de Charles Gardes, ayant émigré à Buenos Aires à l’âge de deux ans. L’édition 1989 brésilienne introduit un animal, Tico étant un merle leucomèle, espèce très répandue dans cette région du continent. En 1991, le Chili revient au personnage humain avec le dessin stylisé d’un huaso, l’équivalent chilien du gaúcho argentin. En 1993, l’Équateur innove en proposant un épi de maïs nommé Choclito, choclo étant le nom en quechua du maïs. Les trois mascottes suivantes seront des animaux : un taureau en Uruguay (nommé Torito, « le petit taureau »), un tatou en Bolivie et un pécari du Chaco au Paraguay (ou taguá d’où son nom officiel). Les personnages humanoïdes refont leur apparition avec l’édition colombienne qui marque l’entrée dans le XXIe siècle par un alien nommé Ameriko (Amérique en esperanto). Lors de l’édition suivante, le Pérou revient aux sources en choisissant un Chasqui, ces messagers qui relayaient les informations en courant aux quatre coins de l’empire inca. Depuis, les mascottes sont redevenues des animaux : un ara au Venezuela, une autruche en Argentine, un renard au Chili et donc cette année, un capibara.
Ne reste désormais plus qu’à lui trouver un nom. Pour cela, deux choix sont proposés :
- Capibi : en hommage au peuple indigène d’Amérique du Sud. Le nom Capibi étant la contraction de deux mots Tupi : kapii’gwara– capibara – et yby– terre.
- Zizito : en hommage à l’idole brésilienne Zizinho, le meilleur buteur de l’histoire de la Copa América (17 buts), « ito » hispanisant son nom en remplacement du « inho ».
Les supporters sont ainsi invités à choisir le nom via des sondages sur Facebook ou sur Twitter.




