Sebastián Abreu devient entraîneur.

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El Loco n'en a pas fini avec le football, loin de là. À 42 ans, et après avoir pas mal voyagé (doux euphémisme), le joueur de Minas quitte Rio Branco au Brésil ou il avait signé pour six mois pour retourner à El Salvador entraîner pendant un mois et demi Santa Tecla, club qu'il avait déjà connu en 2016.

Ce ne sera pas un nouveau club pour lui, puisque Santa Tecla fait partie de la liste des vingt-huit équipes différentes dans lequel El Loco a déjà joué, mais il y pourra, et c'est une première, y mettre en pratique son diplôme d'entraîneur obtenu en Argentine. Aux commandes de l'équipe première, il n'a pas exclu non plus dans un entretien avec le quotidien El Pais, de jouer dans sa propre équipe, reprenant le rôle de joueur-entraîneur. Il a cité comme modèle Juan Ramon Carrasco, entraîneur uruguayen fantasque s'il en est, qui avait terminé sa carrière en tant que footballeur-entraîneur au sein de l'équipe de Rocha FC, à l'époque en première division. Cela lui avait porté succès puisque JR comme on le surnomme a eu, après sa carrière de joueur, une longue et étrange carrière d'entraîneur passant notamment par Nacional et la sélection. Une chose est sure, a priori, Abreu ne souhaite pas mettre un terme à sa carrière, puisqu'il se réserve la possibilité de nouveaux défis après sa pige au Salvador. Ce n'est pas la fin, ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais c'est peut-être le milieu du commencement.

Jérôme Lecigne
Jérôme Lecigne
Spécialiste du football uruguayen, Suisse de l'Amérique du Sud, Patrie des poètes Jules Supervielle, Juan Carlos Onetti et Alvaro Recoba