Alors que le club joue son avenir en Sudamericana, la journée fut des plus agitées du côté de Colo-Colo avec l’élection d’une nouvelle direction.
Jour de réunion des actionnaires de Blanco y Negro et élection de la nouvelle équipe dirigeante au programme du côté de la Casa Alba. D’une courte voix, Aníbal Mosa a ainsi été élu à la tête de ByN et y fait donc se retour après son passage entre avril 2015 et avril 2018. Une élection qui ne s’est pas faite sans remous, à commencer lorsque furent présentés les membres du directoire qui accompagneraient Mosa. Car les règles ont changé cette année, plutôt que de voir leurs noms inscrits sur une lettre, ceux-ci devaient être physiquement présents. Surpris, Mosa a donc dû rapatrier en urgence ses associés et ainsi retarder l’élection. Pablo Morales et Harold Mayne-Nicholls ont ainsi débarqué en urgence à Macul, à temps pour valider cette nouvelle direction.
Ce contretemps passé, la grande surprise de cette nouvelle équipe dirigeante est donc le retour aux affaires d’Harold Mayne-Nicholls. Ancien président de la fédération, il était l’homme qui avait fait venir Marcelo Bielsa au Chili, Mayne-Nicholls a longtemps été à la tête de la Católica (dont il est supporter) et avait présenté un projet pour diriger la U. Il n’empêche que sa mission s’annonce des plus compliquées dans un climat de lutte de pouvoir. Lorsqu’il a fait ses adieux, le désormais ex-président Gabriel Ruiz-Tagle a ainsi annoncé souhaiter un « réel renouveau. Le directoire est malade et devrait être remplacé par des personnes ayant une vision différente et qui cherchent le bien de Colo-Colo avant leurs objectifs personnels ». Un vœu pieux qui semble déjà oublié, la direction Aníbal Mosa va devoir composer avec le bloc dirigé par les anciens membres du bureau, le bloc Leonidas Vial (qui, comme Ruiz-Tagle aux côtés de qui il était, a décidé de se retirer), qui a cherché à faire suspendre l’élection du jour lorsque son unique représentant présent, Alfredo Stöhwing, a quitté les lieux. Ça promet.
