La FIFA a décidé de pénaliser le champion en titre bolivien de trois points pour avoir réglé une dette datant de 2017 avec un jour de retard.

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La FIFA a prouvé qu'elle avait l'intention de durcir les règles envers les clubs qui ne payaient pas leurs joueurs. Sanctionné pour ne pas avoir régler trois mois de salaire à Boris Alfaro lors de l'Apertura 2016, San José avait dû régler le mois dernier au joueur une somme avoisinant les 38 000 dollars.

Alors qu'on pensait cette histoire appartenir au passé, la FIFA a fait savoir à travers un communiqué que le club d'Oruro devait être sanctionné de trois points. La raison ? Le club avait un mois pour régler sa dette, il lui aura fallu un mois et un jour pour la payer. Le président du club Wilson Martínez s'est montré très contrarié : « Nous avons payé l'amende et pour un jour de retard on nous retire trois points », a-t-il soufflé aux micros de plusieurs radios boliviennes. À l'époque, le passage du panaméen Boris Alfaro au sein du club orureño n'avait pas marqué les esprits. L'attaquant n'a pas inscrit le moindre but et avait décidé de quitter le club pour ne pas avoir été payé lors des trois premiers mois de son contrat. Finalement, le joueur aura réussi à obtenir gain de cause près de deux ans après son départ du club. Quoiqu'il en soit, le champion en titre bolivien est désormais classé septième et peut dire adieu à toute qualification en coupe continentale après ce retrait de points.

Par ailleurs, San José a trente jours pour régler une autre dette envers Jair Renoso, meilleur buteur du championnat la saison passée (70 000 $). La résolution des cas de Lisandro Alzugaray, Juan Leroyer, Victoriano Frágola, José Luis Tancredi et Julio César Uribe sont également attendus. En attendant, le club est toujours sous la menace d'une interdiction de recrutement qui pourrait entrer en vigueur à partir de l'été prochain.

Thomas Allain
Thomas Allain
Breton exilé à La Paz. Correspondant en Bolivie pour Lucarne Opposée