Le clásico de ce week-end nous a laissé plein de petites cacahuètes à grignoter en sus de la grosse noix qu’a été le match gagné trois à zéro par Nacional contre Peñarol.
Tout a commencé avec le jeune Felipe Carballo qui a reconnu s’être teint les cheveux en blanc (couleur peroxydé, pour les spécialistes) car sa mère a des problèmes de vue et lui avait dit avant le match qu’elle avait des difficultés pour le distinguer sur le terrain. Problème résolu avec une coupe ignoble mais aussi un but et un match complet pour le jeune joueur formé au club mais de retour en prêt du FC Séville. Maman a dû être fière. En parlant de fierté parentale, l’arbitre Christian Ferreyra est entré sur le terrain avec son fils Mateo portant un maillot d’arbitre floqué du message « Fan de mon papa ». Le petit Mateo a également vu une bonne performance de son père et n’a donc pas eu à insulter sa grand-mère.
La palme de l’actualité restera sur ce clásico pour Cebolla Rodríguez. L’ancien du PSG revenait de blessure, et était encore une fois de plus sur le banc au début du match. Son entrée n’a rien changé au cours du jeu, mais le joueur frustré s’en serait pris à un miroir à la fin du match, le brisant d’un coup de poing rageur dans les vestiaires. Le miroir s’est vengé en entaillant le bras de l’oignon qui a donc dû être évacué vers l’hôpital. Rien de bien grave, mais le joueur devra attendre trois semaines avant de rejouer, et manquera donc à minima un match du Clausura. Un magnifique hommage à Yohan Démont que le club a voulu masquer en faisant passer la blessure pour une chute sur un meuble s’étant renversé sur le joueur… Une excuse qui n’a trompé personne. C’était la première défaite dans le temps réglementaire contre le traditionnel rival du Cebolla depuis son retour au club.


