Licencié pour avoir enfreint les protocoles sanitaires, Brian Torres vient de gagner son procès auprès de son ancien club.
En août dernier, Carlos Ferry, président de San Marcos de Arica annonçait mettre fin au contrat de trois de ses joueurs pour cause de non-respect du protocole sanitaire. Brandon Muñoz, Nicolás Bascuñán et Brian Torres étaient accusés d’avoir participé à une fête après un entraînement. On parlait à l’époque d’une fête impliquant une quarantaine de personnes au mépris donc de la crise sanitaire.
Comunicado. pic.twitter.com/E3Fjsb661g
— San Marcos de Arica (@SM_AricaOficial) August 4, 2020
Nombreuses furent alors les réactions, jusqu’à la Ministre des Sports, Cecilia Pérez qui parlait de « manque de respect » de la part des joueurs. Cloués au pilori, ceux-ci étaient donc sans club et Brian Torres fut l’un des seuls à tenter une action en justice, clamant son innocence et une procédure abusive. La sentence est donc tombée ces dernières heures, le juge Fernando González Morales a ainsi condamné Carlos Ferry et San Marcos de Arica à un peine de 10 M de pesos (plus de 10000€) pour préjudice moral et acte abusif de licenciement, jugé sans motif légitime, et exige du club qu’il organise une conférence de presse et communique sur ses réseaux sociaux pour s’excuser auprès de Brian Torres.
Une décision saluée par le syndicat des joueurs, la Sifup, qui soutenait Brian Torres et qui indique, par l’intermédiaire de Gamadiel García à La Tercera que « l’incompétence et la désorganisation des clubs en matière de santé, ne peuvent êtres imputées aux joueurs. Dans le cas d’Arica, nous étions sûrs que les joueurs n’avaient violés aucun protocole ». Toujours pour La Tercera, Carlos Ferry a indiqué vouloir faire appel de la décision, ajoutant que la décision avait été pris car le joueur avait « violé les protocoles sanitaires ».
