Au terme de quatre-vingt-dix minutes de souffrance, l’Australie décroche sa place en barrage intercontinental. Et n’est plus qu’à une marche du Qatar.

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Une Coupe du Monde tient souvent à un détail qui bascule en votre faveur, un coup de pouce du destin alors que rien ne semblait aller dans le bon sens. Ce coup de pouce, c’est un ballon dévié par Ali Salmin à six minutes de la fin qui permet à Ajdin Hrustic de revêtir le costume du héros du peuple socceroo.

Avant cela, l’Australie n’a rien maîtrisé. Dépassée au milieu, ne trouvant que rarement le moindre relai, subissant les percées notamment celles côté gauche d’un Harib Abdalla Suhail qui n’a cessé de provoquer et créer des espaces, elle s’en est longtemps remis en Matt Ryan pour rester en vie. Le portier de la Real Sociedad a ainsi maintenu les siens à flot, sortant les quelques opportunités émiraties quand son homologue n’avait pas grand-chose à faire. Jusqu’à un contre et un débordement parfait de Boyle que Jackson Irvine venait couper au premier poteau et ouvrait ainsi le score totalement contre le cours du jeu. Aussi, quand Caio égalisait quatre minutes plus tard, on pensait que justice était rendue, mais la domination émiratie restait stérile. Et alors qu’on pensait filer vers la prolongation et même si l’Australie augmentait quelque peu la pression, l’entrée de Jamie Maclaren à vingt minutes de la fin aurait même pu être décisive, Hrustic libérait donc les siens.

L’Australie file donc en barrage intercontinental, elle affrontera le Pérou le 13 juin prochain pour une place à Qatar 2022. Reste que si son contenu est similaire à celui montré hier, la dernière marche pourrait bien s’avérer très (trop) haute.

 

Crédit photo : KARIM JAAFAR/AFP via Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.