Alors que l’Europe ne s’intéressera qu’à la Ligue des Champion, le Maroc se prépare pour l’ouverture de la dixième édition de la Coupe du Monde des clubs. L’affiche du soir : le Raja accueille les amateurs d’Auckland.
Si vous êtes des habitués de L-O, vous devez commencer à connaître Auckland City. Présents pour la cinquième fois en Coupe du Monde des clubs, les amateurs néozélandais, toujours conduits par l’espagnol Ramon Tribulietx, avaient surpris le monde en terminant 5e de l’édition 2009. Balayés l’an passé par le champion japonais, revoici donc Auckland au premier tour pour y défier un Raja objet de notre présentation du jour.
Le Raja de Casablanca ou tout simplement El Khadra (les verts) est un des piliers du football au Marocet un des grands clubs d'Afrique. Fondé en 1949, durant la période de colonialisme, par les syndicaliste marocain dans son fief de Derb Sultane (un des plus grands quartiers populaire de Casa). Le Club fut rejoint par Pere Jego en 1955, grand journaliste sportif de l'époque qui fut un des fondateur du Wac en 1939, d'où la rivalité entre les deux clubs.
Les verts sont connu pour leur style de jeu très Tiki Taka d'où la dénomination Raja Lfraja pendant des années, ils n'obtiennent leur premier titre de champion du Maroc qu'en 1988 puis une Coupe d'Afrique des champions l'année suivante mais restent à l'ombre des autres écuries Marocaines notamment le voisin WAC. En 1996, après une fusion avec l'OC (un club de Casa) démarre un cycle festif avec de 7 titres nationaux de suite avec au passage deux CAF champions league en 1997 (avec coach Vahid) mais surtout celle de 1999 qui permit au club de participer à la première coupe du monde des clubs au Brésil. Cependant, le Raja ne parvient à avoir son étoile (10éme titre de championnat) qu'en 2011 avec Fakhir pour sa première saison en tant qu'entraineur des verts (ancien joueur, formateur et directeur du centre de formation).
Le Raja a réussi à décrocher sa qualification à la coupe du monde des clubs, grâce à une saison 2012-2013 exceptionnelle marquée par le doublé championnat-coupe.
Cependant, le club n'aborde pas la compétition de la meilleure des façons : les verts ont connu un début de saison compliqué déjà en championnat avec une première victoire qu'au bout de la 5éme journée. Par la suite, le Raja a donnée l'impression de monter en puissance avec notamment une victoire au classico face auFARet une finale de coupe de trône. Cette finale perdu a été le déclic fatal, enchainé par deux défaites en BOTOLA, et a eu pour résultat le limogeage du Général Fakhir.
Cette méforme ou passage à vide peut s'expliquer par un secteur offensif stérile: Bourazouk (suspendu par la FIFA pour Dopage), Salhi (blessé), et Hafidi (en baisse de forme) ont été décisifs l'année dernière. D'autant plus que toutes les recrues, pourtant de très bon joueurs et sensés apporter un plus, excepté Erraki ne jouent pas: Zemmama (Middelsbrough) blessé, Konda (Mazembe) et Koulibaly (Qatar) n'arrivent pas à percer. Il faudra cependant surveiller le capitaine de l’équipe : Mohcine Mettoualli. Pur produit de la formation Rajaoui et originaire de Derb Sultane quartier fief de l'équipe, il est le chouchou de la Curva Sud (Tribune des Green Boys). Revenu en 2012 après un bref passage au Golfe, il est en train d'enchainer sa deuxième année explosive et sera sans doute le joueur le plus en vue.
Seul point positif peut être la fierté propre des joueurs de bien faire, parce qu'ils vont représenter toute un peuple qui n'a pas gouté à une coupe du Monde FIFA depuis 1998. Rappelons qu'on dernières nouvelles et après l'échec Nabil Maloul, les dirigeants du Raja ont maintenu leur choix pour la filière tunisienne en engagent Faouzi Benzarti.