Avant la dernière journée prévue ce dimanche soir, les quatre nations peuvent se qualifier. Mais Paraguay et Brésil ont une petite longueur d’avance.

Amateurs de suspense, le Preolímpico est pour vous. À l’aube de la dernière journée, Paraguay, Brésil, Argentine et Venezuela ont encore tous leur destin en main, chacun pouvant encore se qualifier pour les Jeux de Paris. Tout s’est joué à quelques minutes.

Après avoir fait tomber le Brésil d’entrée de partie, les Guaraníes ne sont pas passés bien loin de quasiment éliminer l’Argentine. Tout s’est joué finalement à une dernière offensive argentine, un ballon sur lequel Federico Redondo n’a rien lâché et a ainsi sauvé un match nul totalement fou. Auparavant, la même recette : d’abord une Argentine qui domine, bien aidée par un but inscrit d’entrée par Pablo Solari, un Paraguay qui fait le dos rond, repose quand il le faut sur un formidable Ángel González, mais qui petit à petit pose sa patte sur la rencontre et finalement, en contrôle le tempo. Un Paraguay qui ensuite sait faire mal offensivement. Diego Gómez a ramené les siens au score juste avant la pause et les hommes de Carlos Jara Saguier ont fini par prendre le dessus en seconde période, montrant une maturité assez impressionnante à cet âge, s’organisant parfaitement pour bloquer une Argentine qui reposait essentiellement sur quelques percées individuelles. Mais une Argentine qui a du caractère. Menée à vingt minutes de la fin, elle est revenue sur un penalty de Thiago Almada. De nouveau menée à l’entrée du temps additionnel, elle est donc encore revenue sur l’ultime occasion du match. Un but qui a privé le Paraguay de la qualification dès la fin de la dernière journée et qui maintient l’espoir de l’Albiceleste.

Une Albiceleste qui s’offre une finale lors d’un clásico qui s’annonce totalement fou face au Brésil. Au bord du précipice, la Seleção a d’abord subi face à une Vinotinto plus intense et semblant également plus désireuse de prendre son destin en main. Alors que Telasco Segovia plantait la première banderille, la Canarinha exposait toujours les mêmes soucis pour trouver le duo Endrick – John Kennedy et manquait surtout de justesse et de mouvement au milieu pour contrôler le match. Pourtant, alors que le Venezuela semblait capable de faire la décision, Mauricio ouvrait la marque, trompant Samuel Rodríguez peu avant l’heure de jeu. Endrick manquait le 2-0 quelques instants plus tard, mais le Brésil avait enfin pris le contrôle de la partie. Un temps seulement, celui pour Jovanny Bolívar de relancer les espoirs de la Vinotinto en égalisant en milieu de second acte. Le match aurait pu tourner, il n’en était pas loin lorsque la transversale de Mycael sauvait les siens et surtout lorsque Matías Lacava doublait la mise pour les siens. Il fallait l’intervention du VAR pour que le Brésil ne sombre pas, le but étant refusé pour une action de jeu de Jovanny Bolívar alors hors-jeu. Au bord du précipice, le Brésil s’en sortait pourtant en toute fin de partie lorsque Guilherme Biro, parfaitement lancé par Endrick, battait un Samuel Rodríguez sorti à sa rencontre et offrait les trois premiers points aux hommes de Ramon Menezes. Trois points qui permettent au Brésil de pouvant se contenter d’un nul face à l’Argentine pour décrocher sa place pour Paris.

 

Photo : FEDERICO PARRA/AFP via Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.