Comme à Tokyo en 2021, la Nouvelle-Zélande a fait une entrée parfaite en allant chercher leur deuxième victoire olympique de son histoire avant d’aller à Marseille défier les États-Unis.

À l’Allianz Riviera, la Nouvelle-Zélande ne s’est pas baladée face à la Guinée, Alex Paulsen sortant pas moins de sept ballons sur sa ligne de but. Le mercure flirtait avec les trente degrés, les glissades intempestives des joueurs néo-zélandais et le coup de moins bien après l’heure de jeu n’a finalement pas eu d’effet dramatique même lorsqu’Amadou Diawara égalisait. Le franco-néo-zélandais de la sélection OlyWhites, Matthew Garbett s’exprimait sur une « pression existante » avant cette rencontre et le poids que représentait le fait de porter le brassard de capitaine. Effet ressenti lorsqu’il manquait son pénalty en première mi-temps, mais envolé une minute plus tard, après une récupération d’un ballon mal renvoyé par Soumaila Sylla au cœur du jeu et faisait la différence dans la surface. Savoir se relancer sur le champ, la sélection de Darren Bazeley le montrait de nouveau en seconde période avec le deuxième but, celui de Ben Waine, offrant la victoire finale, la deuxième dans l’histoire olympique de la sélection après celle face à la Corée du Sud à Tokyo.

« Je suis très fier des garçons et de leurs efforts. Nous avons créé beaucoup d'occasions, il a fait très chaud, mais nous avons montré notre caractère après l’égalisation ». Ce samedi face aux États-Unis, défaits 3-0 par la France, Bazeley parle aussi d’un « match difficile » sans pour autant avoir la pression car les États-Unis doivent impérativement gagner. « Le groupe est au complet, tout le monde est apte », a-t-il conclu.

 

Photo : Marc Atkins/Getty Images

Antoine Blanchet-Quérin
Antoine Blanchet-Quérin
Spécialiste du football australien, néozélandais et océanien pour Lucarne Opposée.