Alors que les deux membres de la CONCACAF avaient leur destin en main, tous deux ont craqué au pire moment. Le Mexique ne verra pas le podium, Panamá est relégué en fin de tableau.
C’est l’histoire de deux finalistes de la saison dernière placés dans des situations similaires. Deux équipes qui pouvaient encore espérer aller chercher le meilleur classement possible à la condition de s’imposer lors de leur dernier match de groupe. Un dernier rendez-vous qui a débouché sur deux histoires similaires. Chacun était opposé à un représentant asiatique, le Mexique affrontait les universitaires sud-coréens quand Panamá croisait le fer avec les U19 japonais. Chacun n’a strictement rien proposé pour saisir sa chance avant la fin de match. Totalement impuissant et sans idées, le Mexique a fini par laisser le contrôle à une Corée du Sud qui a su se montrer convaincante au fil des rencontres mais qui manque terriblement d’un finisseur pour être à la hauteur du danger qu’elle entreprend de générer. Le lendemain, Panamá n’a guère fait mieux, passant son temps à envoyer de longs ballons sous les bourrasques venteuses de Salon de Provence. La différence est que si le Mexique a gratté une victoire aux tirs au but, insuffisante pour décrocher une deuxième place du groupe qui semblait pourtant lui tendre les bras (l’incohérente équipe de France de Landry Chauvin en profite), les Canaleros se sont faits piéger sur la dernière action du match et une tête de Kento Shiogai repoussée par le portier panaméen dans les pieds Soma Kanda. Et se sont donc inclinés pour se retrouver doublés par le Japon et donc avant-derniers du groupe.
Les Canaleros joueront donc pour la septième place face à une Arabie saoudite qui s’est imposée d’un but face à une Côte d’Ivoire en manque de motivation, but signé Muhannad Al Saad au quart d’heure sur un joli mouvement. L’occasion de récompenser une équipe saoudienne qui se sera montrée convaincante à chaque partie, manquant sans doute d’ambition face à la France et concédant une défaite au score injuste. Le Japon affrontera donc l’autre représentant de la CONCACAF qui voit la troisième place se jouer entre deux Européens : la France qualifiée par magie, et l’Italie, triste vainqueur de l’Indonésie mais qui aura finalement assuré le travail sans véritablement convaincre non plus, exposant encore sa fébrilité défensive.