Novembre 2006, le Real Madrid signe un jeune et prometteur latéral gauche brésilien de dix-huit ans pour préparer la succession de Roberto Carlos. Près de seize ans plus tard, Marcelo Vieira da Silva Júnior quitte la Casa Blanca avec un statut de légende et le meilleur palmarès de l'histoire de ce club mythique. Retour sur le glorieux parcours européen de Marcelo.

bandeauprimeira

Catete à Rio de Janeiro, quartier de la zone sud de la cité carioca situé à proximité de Glória, Laranjeiras, Santa Teresa et Flamengo, est principalement connu pour ses élégants bâtiments coloniaux dont le palais éponyme, siège de la présidence de la république de 1897 à 1960 et aujourd'hui transformé en musée. C'est ici que Marcelo Vieira da Silva Júnior voit le jour en mai 1988. Plus tard, pour le site du Real Madrid, Marcelo évoque son quartier : « Il y a la plage et les favelas. Entre les deux, il y a l’endroit où je vis. Je suis né en connaissant les deux côtés. Catete est comme ça. Une très grande rue et tout autour. Je suis né là-bas et mes amis et ma famille sont là ». Issu d'une famille très pauvre, même si son père est pompier et sa mère enseignante, le jeune garçon rapporte toujours pour le site du Real Madrid : « Mes proches ont toujours tout fait pour moi et je n’ai jamais manqué de rien » et malgré les faibles revenus de la famille, il se montre philosophe : « depuis que je suis enfant, avec des difficultés et sans difficultés, j’ai appris que dans la vie, il faut être heureux ou au moins essayer ».

Le futsal et Fluminense comme tremplin 

Comme beaucoup de joueurs auriverde originaires de milieux très modestes, il commence le football dans la rue puis se dirige rapidement vers le futsal. Toujours sur le site du Real Madrid, il poursuit : « Pour moi, cela n’a pas été difficile parce que j’ai toujours été avec mes amis et ma famille. Jouer au football, aller à la plage et faire tout ce que je pouvais faire. Bien sûr, il y a beaucoup de pauvreté, mais la vie au Brésil est comme ça. Vous devez étudier ou essayer de trouver un emploi permanent pour aider vos proches ». Petit protégé de son grand-père, Don Pedro, qui voit en lui un futur talent, Marcelo tape dans l'œil des recruteurs de Fluminense, l'un des plus grands clubs de la ville. À treize ans, il intègre donc le centre de formation du Tricolor. L'adolescent doit prendre le bus pour se rendre aux entraînements à Xerém, un quartier rural juste à l’extérieur de Rio, mais le coût du transport (treize reais) est si dur à assumer qu'il pense à arrêter le football. Don Pedro décide de prendre un deuxième emploi pour l'aider financièrement. Il achète même une Volkswagen Coccinelle pour l'occasion (NDLR : Marcelo a une Coccinelle tatouée sur son bras droit en souvenir de ces moments passés avec Pedro) et Marcelo poursuit finalement avec Flu. Encore sur le site du Real Madrid, il décrit sa relation avec son grand-père : « Si je me trompais, il me disait que j’étais le meilleur dans le jeu et il me mettait toujours à l’abri. Depuis que je suis enfant, il a toujours été à mes côtés, me donnant de la force » et enchaîne pour Panenka : « Sans mon grand-père Pedro, je ne serais pas footballeur ».

Marcelo évolue dans les catégories de jeunes du prestigieux club carioca jusqu'en 2005 quand l'assistant d'Abel Braga, Joshua Teixeira, réalise le potentiel du jeune garçon. Ses prestations avec les juniors le séduisent et il réussit à convaincre Braga de l'incorporer en équipe première. À seulement dix-sept ans, Marcelo est dans le groupe pro et lors de son premier match, il débloque son compteur but. Une réalisation qu'il s'empresse de dédicacer à sa femme, Clarisa, en format un C avec sa main. Il en profite pour inaugurer son palmarès avec le titre de champion de l'État de Rio et la Taça Rio. Avec douze apparitions et deux buts dans le Brasileirão, il marque des points et les esprits. Quelque temps plus tard, Braga est viré pour ne pas avoir qualifié l'équipe en Libertadores et, en attendant la future nomination d’Oswaldo de Oliveira, Joshua Teixeira assure l'intérim. « Quand j’ai eu l’occasion de reprendre l’équipe, j’ai appelé le conseil d’administration et j’ai dit que je voulais promouvoir Marcelo des juniors, il en était encore à la première année. Le conseil m’a donné carte blanche. À l’époque, je lui ai dit qu'il avait la possibilité d'aller au Real Madrid, Roberto Carlos était en fin de carrière. Je lui ai dit aussi que la place en équipe nationale et au Real seraient les siennes. Puis ça s’est concrétisé », se remémore l'ancien intérimaire pour Globo. Son temps de jeu progresse en 2006 où il est aligné dans une défense composée de Thiago Silva, Roger Machado dans l'axe et Rogério à droite. D'ailleurs, Joshua Teixeira confesse avoir repositionné Roger Machado en tant que défenseur axial pour permettre l'éclosion de Marcelo. Sur les tablettes de plusieurs écuries européennes comme le CSKA Moscou, la Juventus ou encore Séville, avec lequel Fluminense à un accord pour le transfert du prometteur latéral gauche (sans que le joueur en soit informé), c'est finalement le Real Madrid qui boucle son arrivée contre un chèque d'un montant de huit millions de dollars. Considéré comme « le remplaçant de Roberto Carlos » par Ramón Calderón, le président du Real de l'époque s'enthousiasme lors de la présentation à la presse : « C’est une signature importante pour nous. C’est un jeune joueur qui va insuffler un peu de fraîcheur dans l’équipe et qui fait partie de notre plan pour amener de jeunes joueurs dans l’équipe. Nous sommes très heureux parce que c’est une perle que la moitié de l’Europe voulait ».

marcelopresPhoto : PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images

L'apprentissage

Dans un premier temps, les dirigeants madrilènes pensent envoyer Marcelo en prêt pour se familiariser à l'Europe ou au sein du Castilla, mais Fabio Capello préfère l'intégrer directement en équipe première. Pourtant, si le technicien italien apprécie ses qualités offensives, le jeune Brésilien n'est pas encore au point défensivement et n'obtient pas beaucoup de temps de jeu pendant sa première demi-saison dans la capitale espagnole. Cependant, il en profite pour apprendre auprès de Roberto Carlos lors des séances d'entraînement. « Quand je suis arrivé, c’était assez spécial parce que Roberto Carlos, mon idole de toujours, jouait à mon poste. Je me souviens qu’il m’a beaucoup aidé et c’est pourquoi j’ai beaucoup d’affection et de respect pour lui. À mes yeux, il reste toujours le meilleur latéral gauche de l’histoire », déclare plus tard Marcelo lors d'une conférence de presse et poursuit : « Même si je n’ai pas beaucoup joué et que j’ai souvent été exclu de la liste de l’équipe, j’ai beaucoup appris de cette époque ». Massimo Neri, le préparateur physique du Real, se souvient également : « Il était rapide, bon techniquement et avait de grandes capacités athlétiques. Je me souviens qu’il était poli et respectueux et que dans son premier mois, il parlait peu, mais il écoutait beaucoup ». Qu'importe, le jeune garçon est sacré champion d'Espagne au terme de la saison 2006/07. Un titre surnommé par les supporters madridistes la Liga de las Remontadas tant le Barça avait dominé le championnat avant de se faire doubler sur le fil par les Merengues. Après onze ans à Madrid, Roberto Carlos part pour Fenerbahçe et laisse le champ libre à Marcelo. D'autant que Bernd Schuster succède à Capello sur le banc du Bernabéu. Mais la succession de Roberto Carlos est difficile à assumer pour le jeune homme de dix-neuf ans. L'héritage laissé par les Galácticos, même si le latéral auriverde est arrivé avant Florentino Pérez et sa politique pailletée de recrutement de superstars, est juste énorme.

Au départ, le très exigeant public madrilène, sûrement trop habitué à l'extraordinaire, fait part de son mécontentement devant les prestations du Carioca. Néanmoins, il ne se laisse pas perturber par ces mouvements d'humeur et continue à travailler. Malgré le recrutement de Gabi Heinze et Royston Drenthe, qui peuvent également évoluer au poste de latéral gauche, c'est bien le Brésilien qui est le titulaire du poste. Encore perfectible, notamment sur le plan défensif et le positionnement, Marcelo ajoute une seconde Liga à son palmarès et déclare dans les médias : « Je suis phénoménal et je continue à m’améliorer. Grâce à Schuster, j’ai appris à mieux défendre. Je suis désormais prêt à être le latéral gauche du Real Madrid pour de nombreuses années ». L'arrivée sur le banc de Juande Ramos change la donne. Pas convaincu par les capacités défensives et voulant obtenir des résultats immédiats, il préfère aligner Heinze à gauche et décide de faire jouer le Brésilien comme ailier. Une innovation tactique pour le joueur qui confie à EFE : « Au début, cela m’a surpris d’être mis sur l’aile gauche, mais j’ai adoré parce que j’ai toujours cherché à aller de l’avant et à créer des buts ». C'est à cette période qu'il marque ses premiers buts sous la tunique immaculée. Néanmoins, le Real de Ramos se montre très friable avec cinquante-deux encaissés et abandonne le titre à Barcelone. Enième changement sur le banc avec la nomination de Manuel Pellegrini. Le Chilien fait travailler Marcelo sur ses lacunes défensives et le fait jouer principalement comme arrière gauche, même s'il prend part à dix matchs comme milieu. Élément important de l'animation offensive grâce à son sens du dribble et sa capacité à délivrer des centres précis pour ses attaquants, seuls Cristiano Ronaldo et Kaká distribuent plus de passes décisives que lui (respectivement dix et douze contre neuf). Si Pellegrini propose un beau football avec notamment cent deux buts marqués, l'absence de résultat le condamne précocement. D'autant que le Bernabéu abrite la finale de la Champion's League 2010 entre le Bayern Munich et l'Inter Milan de José Mourinho. Le Portugais sort vainqueur du duel et reste dans la capitale ibérique pour négocier son futur contrat quand les Nerazzurri rentrent à Milan pour célébrer leur troisième sacre continental, le premier depuis quarante-cinq ans.

Changement d'envergure  

Comme ses prédécesseurs, Mou doute de ses qualités défensives mais le réinstalle quand même à son poste de prédilection. Hormis une erreur amenant le second but barcelonais lors de la cuisante défaite 5-0 au Camp Nou, Marcelo réalise une belle saison avec une Copa del Rey à la clé. Pourtant, à l'intersaison 2011, Fábio Coentrão arrive pour le concurrencer. Et la saison du carioca commence par un coup de sang en marge du match retour de la Supercoupe d'Espagne. Alors que Barcelone mène 3-2 et se dirige vers la victoire, la frustration le gagne et il découpe par derrière Cesc Fàbregas devant les bancs de touche. Une altercation éclate entre les deux groupes et deux cartons rouges supplémentaires (Mesut Özil et David Villa) sont distribués par David Fernández Borbalán. Si Mourinho donne plus de temps de jeu au Brésilien (cinquante apparitions contre quarante-cinq l’année précédente), il choisit Coentrão lors des matchs à enjeu de cette saison 2011/12. Le Real Madrid récupère sa couronne après trois ans de domination catalane. Cette fois, il remporte la Supercoupe d'Espagne. Solidité défensive, énorme activité avec des multiples allers-retours sur son flanc gauche, le Brésilien se montre à son avantage. « J’ai beaucoup appris avec Mourinho et je veux continuer à apprendre. Je suis très reconnaissant envers Mourinho et Menezes qui me font confiance, mais je dois encore continuer à travailler dur », lâche-t-il en conférence de presse. Et Mourinho de déclarer : « Je n’étais pas sûr au début, mais maintenant je l’aime ». Malheureusement, sa saison 2012/13 est grandement impactée par une fracture du métatarse et une blessure aux ischios. Il ne totalise que dix-neuf rencontres toutes compétitions confondues. Échouant dans sa quête de la Decima, qui échappe au grand d'Espagne depuis douze ans, le Portugais est remplacé par Carlo Ancelotti secondé par Zinedine Zidane. L'Italien tranche et opte pour le Brésilien comme titulaire de latéral gauche. À vingt-cinq ans, le Roberto Carlos 2.0 s'affirme enfin comme l'un des tous meilleurs à son poste. Et les succès en Copa del Rey contre le Barça et surtout en Champion's League le confirment. Remplaçant au coup d'envoi de la finale contre l'Atlético en raison d'une incertitude sur son physique, Marcelo entre à l'heure de jeu et inscrit le troisième but pendant la prolongation. Buteur en finale de C1, même Roberto Carlos ne l'a pas fait. Pilier du Real Madrid dont il devient le premier capitaine étranger depuis 1904, le Carioca a éteint la concurrence. La saison 2014/15 n'est pas autant couronnée de succès que la précédente, en dépit des victoires en Supercoupe d'Europe et en championnat du Monde des clubs, et coûte sa place à Ancelotti.

Si Rafa Benítez est intronisé à la surprise générale, l'ancien coach de Valence ne résiste pas à la pression populaire qui n'a jamais accepté cette erreur de casting et ZZ le remplace au début de l'année 2016 malgré des résultats honnêtes. Apprécié par le vestiaire pour sa joie de vivre et son enthousiasme, Marcelo est un cadre de l’équipe, son volume de jeu lui permet de contrôler tout son couloir aussi bien défensivement qu'offensivement. Cette capacité de régner sur le flanc gauche décharge Cristiano Ronaldo de certaines tâches défensives pour se concentrer sur l'attaque. Marcelo joue également un rôle essentiel dans le changement tactique imposé par l'ancien n°10 des Bleus. Afin de stabiliser l’équipe, Zidane sacrifie un milieu offensif (James Rodríguez ou Isco) pour un milieu défensif (Casemiro). Cette réorganisation prive le Real d'un élément offensif. Le latéral Brésilien a compensé ce déficit par une augmentation de son activité sur le côté gauche. À la lutte pour la Liga, le Real se console de la victoire barcelonaise en allant glaner une onzième coupe aux grandes oreilles dans un nouveau derby contre l'Atlético de Madrid. Dans ce duel, la décision intervient lors de la séance des tirs au but. Second tireur, Marcelo ne tremble pas face à Oblak. La saison suivante est encore plus réussie avec quasiment un sans-faute pour les Merengues. Exceptées la Copa del Rey, ils remportent toutes les compétitions qu'ils disputent : Supercoupe d'Europe, championnat du Monde des clubs, Liga (mettant fin à une disette de cinq ans) et Champion's League. Cette fois, la victime est la Juventus. La Vecchia Signora parvient à faire illusion en première période avant de couler après la pause (4-1). Madrid devient le premier champion à conserver sa couronne depuis le changement de formule en 1992/93. Les saisons se suivent et se ressemblent pour ce Real avec à nouveau une razzia de titres (Supercoupe d'Europe, Supercoupe d'Espagne, championnat du Monde des clubs et Champion's League). Pour la troisième fois consécutive, la Casa Blanca rafle la mise à Kiev face aux Reds de Liverpool. Dans une finale où Sergio Ramos a fait du Sergio Ramos (infligeant un ippon à Mo Salah et mettant un coup de coude à Karius) sans être inquiété par l'arbitre serbe Milorad Mažić, Gareth Bale marque un doublé dont un magnifique retourné acrobatique et offre la treizième C1 au Real Madrid. Zidane décide de partir sur ce triomphe et Lopetegui le remplace. Temporairement. Le Basque ne s'éternise pas sur le banc et après quatorze matchs, l'Argentin Santiago Solari, ancien joueur du club et entraîneur du Castilla, prend le relai. Malgré le titre acquis lors du championnat du Monde des clubs, Solari paie l'élimination du club en huitièmes de finale contre l'Ajax après une humiliante défaite au Bernabéu (1-4) et voit Zidane récupérer son siège.

marcelouclPhoto : FRANCK FIFE/AFP via Getty Images

Le technicien français amène dans ses bagages son compatriote et ancien havrais Ferland Mendy lors du mercato estival suivant. Si Marcelo est le titulaire incontesté du poste au début de la saison 2019/20, ses multiples pépins physiques nuisent à son temps de jeu et le tiennent éloigné des pelouses pendant plusieurs semaines en cumulé. Les ennuis de santé se poursuivent l'année suivante et Mendy s'empare du poste laissant le Brésilien s'asseoir sur le banc quand il est en état de jouer. Avec le départ de Sergio Ramos, Marcelo hérite naturellement du brassard de capitaine. Après une saison blanche, le manager français quitte son poste et Florentino Pérez rappelle encore un de ses ex. Six ans plus tard, Carlo Ancelotti retrouve la Castille. L'Italien inaugure la saison avec une Supercoupe d'Espagne en guise d'apéritif. Mais l'appétit du transalpin n'est pas rassasié. En plat de résistance, le Real s'offre une Liga devant Barcelone et en dessert, une quatorzième Champion's League. Une victoire inattendue car si le Real est toujours considéré comme un favori au début de la compétition, les Merengues ont connu une phase à élimination directe pleine de suspense et de rebondissement. Le PSG et Manchester City, pourtant en position favorable à l'issue du match aller, ont perdu leur illusion au Bernabéu notamment grâce à un Benzema impressionnant. Le n°9 français a notamment claqué deux triplés contre les Parisiens et les Anglais de Chelsea. Remake de la finale de 2018, cette dernière manche tourne encore en faveur du Real malgré une grosse domination de Liverpool. Absent de ce match, Marcelo a néanmoins vécu intensément ce nouveau titre. Sur le banc, il s'est mué en assistant de Carlo Ancelotti. Un peu à l'instar de son ancien coéquipier, le Portugais Cristiano Ronaldo à l'occasion de la finale de l'Euro 2016. Marcelo, qui n'a pas beaucoup joué en raison d'une pléiade de blessures musculaires, ajoute ainsi un vingt-cinquième trophée à son immense palmarès et devient à cette occasion le joueur le plus titré du club devant la légende Paco Gento. Peu après le match disputé au Stade de France, il annonce son départ lors d'une conférence de presse : « Je ne pense pas trop à mon futur, j’aime vivre dans le moment présent. Mais c’est vraiment dur de quitter le club où tu as joué toute ta vie. Je n’ai pas peur du futur. J’ai fait ce que je voulais ici et j’ai hâte de voir la suite. Ce n’est pas un "au revoir", je n’ai pas l’impression de quitter le Real Madrid. Le futur du club est assuré grâce à de jeunes talents, dont mon fils, qui joue très bien avec l’académie. Je suis arrivé en enfant, je repars en homme ». Arrivé juste après l'adolescence à Madrid, celui qui disait, « je veux entrer dans l’histoire en tant que Marcelo, pas seulement en tant que remplaçant de Roberto Carlos » a assurément réussi une brillante carrière européenne. Avec cinq succès en Champion's League, Marcelo a marqué de son empreinte la compétition et égale les plus grands. Légende du Real Madrid, le Brésilien a pourtant dû succéder à son idole et l'un des meilleurs spécialistes du poste, Roberto Carlos, qui déclarait à son sujet : « Il est le meilleur latéral du monde et a plus de capacité et de qualité que moi ». À trente-quatre ans, le Brésilien n’a pas encore mis fin à son aventure européenne, son arrivée à l’Olympiakos lui offrant un supplément.

 

Photo une : David Ramos/Getty Images

Nicolas Wagner
Nicolas Wagner
Rédacteur Europe pour Lucarne Opposée