Plus de vingt ans de carrière en Allemagne, un palmarès copieux, plusieurs records honorifiques et un statut de Légende au Werder Brême, Claudio Pizarro est encore actif pour quelques matchs avant de (normalement) raccrocher les crampons à la fin de la saison. Retour sur le parcours de l'inoxydable buteur Péruvien.

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Fils d'un officier de la marine militaire péruvienne, Claudio déménage souvent pendant son enfance au grès des affectations de son père. Après deux ans passés à Paita, ville située à l'extrême nord du pays, il débarque à Callao. Principal port de pêche et de commerce du pays, Callao est tout proche de Lima, la capitale où il habite. En 1991, Pizarro rejoint l'Academia Cantalao et y reste pendant quatre ans. À dix-sept ans, Claudio tente l'aventure professionnelle et s'engage avec le Deportivo Pesquero, une petite équipe provinciale de la ville de Chimbote, dans le Nord du Pérou. Sous la direction de Roberto Challe, ancien joueur international de l’époque dorée de la Blanquirroja, surnommé El Niño Terrible pour son fort caractère. Le jeune homme commence son apprentissage du haut niveau. Pour son premier match pro, Claudio hérite d'un des ténors du pays avec l'Alianza Lima. Deux semaines plus tard, il ouvre son compteur but grâce à un doublé contre l'Atlético Torino synonyme de victoire (2-1). Au terme de la saison 1996, son bilan personnel est prometteur avec trois buts en seize apparitions. L'année suivante, son temps de jeu et son nombre de buts augmentent pour atteindre vingt-cinq matchs et huit réalisations. Sa progression ne passe pas inaperçue et rapidement, les propositions affluent.

Après avoir rejeté plusieurs offres de clubs péruviens, Claudio décide de rejoindre le champion en titre l'Alianza Lima. C'est une première étape importante dans sa jeune carrière. La perspective de disputer la Copa Libertadores a sûrement pesé dans la balance en faveur des Blanquiazules. D'ailleurs, lors de l'édition de 1998, il dispute sept matchs. Si les Péruviens finissent second du groupe du Premier Tour derrière River Plate mais devant Colón et le Sporting Cristal, Los Íntimos stoppent leur parcours dès les huitièmes de finale contre les Uruguayens du Peñarol (1-0 / 2-1, 1-3 tab). En championnat, l'Alianza Lima lutte pour conserver son titre acquis une année plus tôt. Mais ils sont mis hors course par le Sporting Cristal lors d'un match d'appui pour déterminer le futur finaliste de l'épreuve face à Universitario. Au stade Alejandro Villanueva, avec Tressor Moreno et Sandro Baylón (décédé le 01 janvier 2000 dans un accident de voiture), ils se distinguent comme les révélations du championnat 1999. Pizarro enchaîne les réalisations comme face à l'Unión Minas où il en claque cinq, égalant le record de but en un seul match établit par Pedro León. Dans les tribunes, des recruteurs du Werder Brême assistent au spectacle. Ses performances en nette augmentation (dix-huit buts en vingt-deux matchs) les incitent à passer à l'action. Et juste après le début du Tournoi de Clôture 1999, El Bombardero de los Andes quitte l'Alianza pour signer en faveur Die Werderaner.

Europe conquise

Quand il arrive sur le Vieux Continent, le Péruvien est considéré comme un grand espoir du football sud-américain. Encore âgé de vingt-ans (pour quelques mois), il ne tarde pas à affirmer les belles prédispositions montrées depuis le début de sa (courte) carrière. Joueur à la technique sûre, capable de frapper des deux pieds, fort physiquement avec son mètre quatre-vingt-quatre, Claudio s'intègre parfaitement dans son nouveau club. Son premier but intervient face à Kaiserslautern, corrigé pour l'occasion (5-0). Les semaines se suivent et les fessées aussi. Cette fois, la victime est le VfL Wolfsburg. Die Wölfe encaissent un sévère 7-2 et le Péruvien inscrit son premier triplé germanique. Avec le Brésilien Aílton, dont les caractéristiques sont différentes, il forme un duo complémentaire. Auteurs de dix et douze buts en Bundesliga, le Péruvien et le Brésilien sont les fers de lance de l'attaque avec Marco Bode (treize buts). Mais le Werder échoue dans le ventre mou du classement (9e). Sans doute éreinté par la belle campagne européenne en Coupe de l'UEFA où le club hanséatique se hisse jusqu'en quarts de finale après avoir éliminé FK Bodø/Glimt, le Viking Stavanger, l'Olympique lyonnais et Parme. À noter, la belle « remontada » signée contre l'OL lorsqu’après une lourde défaite 3-0 à Gerland, le Werder retourne la situation à domicile avec une large victoire 4-0 à laquelle Pizarro participe en inscrivant le quatrième but synonyme de qualification. L'obstacle Arsenal est trop haut pour l'équipe allemande facilement écartée par les Gunners (2-0 / 2-4). Brême espère se rattraper par un succès en Coupe d'Allemagne cependant le Bayern s'impose facilement en finale (3-0).

Lors de la saison suivante, le Péruvien progresse encore et s'affirme comme un élément incontournable du XI titulaire du Werder. Sa fiabilité devant le but l'emmène sur le podium des meilleurs buteurs de l'édition 2000/01 à la troisième position avec dix-neuf réalisations juste derrière le duo Barbarez / Sand (22 buts). Le Werder améliore aussi son classement avec une septième place. Claudio marque également en Europe même si son équipe ne réédite pas son bon parcours. Bordeaux ne laisse aucune chance à Brême avec un match aller à sens unique pour les Girondins (4-1). Et cette fois, pas de remontée au retour comme contre Lyon (0-0). La Coupe de l'UEFA s'arrête donc dès les huitièmes de finale. Les buts de Pizarro en font la nouvelle étoile montante du football péruvien. Cette réussite aiguise les appétits et alimentent les gazettes spécialisées dans la rubrique des transferts. Sur les tablettes de nombreux clubs européens, les rumeurs l'envoient aux quatre coins de l'Europe (Inter, Real, Barcelone, Dortmund). Son club annonce son intention de ne pas fermer la porte à un départ pour une équipe plus huppée. Après des semaines de spéculations, le Bayern Munich l'engage contre un peu plus de 8M€ et lui attribue le N°14 longtemps porté par une ancienne gloire bavaroise Karl-Heinz Rummenigge.

« Claudio a tout : une grande habileté technique, une grande finition et cette capacité instinctive à être au bon endroit au bon moment. Son style de jeu est quelque chose que les bons footballeurs apprennent, ou ont naturellement. Il faut aussi travailler sur le ballon, Claudio est bon pour ça. Il n'a vraiment pas beaucoup de faiblesses. » - Marco Bode, son coéquipier au Werder

À seulement vingt-trois ans, Pizarro arrive dans une top team européenne. C'est à nouveau une étape importante dans sa carrière. Il change de dimension. L'effectif du Bayern est pléthorique avec un squad offensif très fourni aux influences sud-américaines avec notamment les présences des Brésiliens Giovane Élber et Paulo Sérgio ou encore du Paraguayen Roque Santa Cruz. Son acclimatation en Bavière est sans doute favorisée par ces présences. Et il ne lui faut que quatre minutes pour trouver le chemin des filets contre Schalke 04 lors de sa première apparition sous la tunique du Bayern. Son temps de jeu est très bon avec quasiment trois mille minutes disputées (toutes compétitions confondues). Cela le place, derrière Élber, au second rang des attaquants les plus utilisés par Ottmar Hitzfeld. Claudio se montre digne de cette confiance attribuée par der General. En Bundesliga, il marque en moyenne un but tous les deux matchs (trente matchs, quinze buts). Pour sa première participation à la Champions League, il ouvre son compteur contre le Spartak Moscou. Mais hormis le titre de champion Intercontinental remporté face à Boca Juniors (1-0 ap), le reste de la saison demeure sans aucun autre trophée. Assez rare pour être souligné tant les Munichois maîtrisent habituellement leur sujet sur la scène nationale.

Par la suite, l'ogre bavarois va remettre les pendules à l'heure en vampirisant les trophées avec trois doublés coupe / championnat en 2003, 2005 et 2006. Avec ses quinze buts en trente-et-une apparitions, Pizarro est considéré comme l'un des grands artisans de la victoire de la Bundesliga 2003. Surnommé « Pizagol » ou « Anden-Bomber » en référence à Gerd Müller, lui-même appelé « Der Bomber », le Péruvien s'impose comme un buteur efficace et régulier avec des stats favorables. Lors de son passage à Munich, il atteint toujours au minimum la barre des dix buts avec un temps de jeu conséquent (plus de quarante matchs par saison). Et malgré la concurrence, avec les arrivées au fil des saisons de Roy Makaay ou de son compatriote Paolo Guerrero, il conserve toujours les faveurs des différents techniciens successifs (Ottmar Hitzfeld ou Felix Magath). Cependant, au bout de six ans, les négociations pour renouveler son bail traînent en longueur. Claudio rejette une offre de prolongation de contrat. Ses exigences salariales agacent le board du Bayern notamment Karl-Heinz Rummenigge. Finalement, en mai 2007, le club annonce le départ (libre) de la star péruvienne. Auteur de cent buts en Bundesliga, il est le quatrième étranger à atteindre ce chiffre symbolique et rejoint au tableau d'honneur ses anciens coéquipiers Élber (133), Aílton (106) et aussi le Suisse Stéphane Chapuisat (106). Courtisé par de nombreux clubs comme le FC Séville, Benfica ou les Rangers, Pizarro signe avec Chelsea et devient le premier Péruvien à porter le maillot des Blues

Intermède anglais

London calling Claudio Pizarro. Peu après l'officialisation de son arrivée dans la capitale du Royaume-Uni, il confie avoir demandé des informations auprès de son compatriote Nolberto Solano bien connu en Premier League pour avoir évolué principalement sous les couleurs de Newcastle et Aston Villa mais également à son ancien coéquipier au Bayern, l'Anglais Owen Hargreaves, avant de s'engager en faveur de Chelsea. Pourtant, malgré tous ces bons conseils, l'aventure outre-Manche n'est pas idyllique. Dans un premier temps, il manque sa tentative de tir au but lors du Community Shield face à Manchester United remporté par les Red Devils (1-1 / 3-0 tab). Par la suite, avec le départ de José Mourinho, évincé fin septembre 2007, et l'arrivée de Nicolas Anelka dans l'effectif, Claudio n'entre pas dans les plans du nouveau manager Avram Grant. Considéré comme remplaçant, il doit se contenter d'apparitions en cours de match et son bilan comptable (deux buts en PL) n'arrange pas sa situation. À l'issue de la saison, blanche en dépit des deux finales de League Cup et de Champions League, le Péruvien retrouve son pays d'adoption et fait son grand retour au Werder Brême pour un prêt d'une saison.

Sept ans après son départ du Weserstadion, les fans ne l'ont pas oublié et après l'annonce de son transfert, ils sont nombreux à garnir la boutique du club pour acheter le maillot de leur chouchou. En Allemagne, il ne tarde pas à retrouver son sens du but égaré à Londres. Pour son retour outre-Rhin, Claudio enquille dix-sept pions dont deux hat-trick contre Francfort et Hanovre et se rappelle au bon souvenir du Bayern en s'ajoutant au tableau des buteurs lors de la superbe victoire à l'Allianz Arena (2-5). Le Péruvien se régale dans cette équipe du Werder, bien fourni en munitions par le Brésilien Diego Ribas et par une jeune étoile montante du football allemand Mesut Özil. Et pour couronner ce retour, le Werder s'offre la DFB-Pokal 2009 contre le Bayer Leverkusen (0-1) après un parcours difficile, principalement effectué à l'extérieur (Borussia Dortmund, VfL Wolfsburg et Hambourg). La saison 2008/09 aurait pu être encore plus fameuse si le club allemand avait remporté la Coupe de l'UEFA mais le Shakhtar Donetsk les prive (2-1 ap) d'un nouveau succès européen depuis 1992 et la victoire en Coupe des Coupes contre Monaco. Convaincus par ses performances (meilleur buteur du club et toutes compétitions confondues), les dirigeants décident de le conserver dans leur effectif.

« Lorsque vous avez la possibilité de signer Claudio Pizarro, vous ne pouvez pas laisser passer une telle chance ! La réaction des gens d'ici montre à quel point il est populaire et l'impression qu'il leur a laissée. » - Thomas Schaaf, son entraîneur au Werder Brême

La bonne forme du Werder se poursuit l'année suivante avec un saut au classement passant de la dixième position à la troisième place en dépit du départ de Diego Ribas vers la Juventus. Le « bomber des Andes » se distingue encore une fois avec seize réalisations, la meilleure performance de l'effectif. Cependant, l'aventure européenne s'arrête beaucoup plus vite avec une élimination lors des seizièmes de finale contre Valence (1-1 / 4-4) et l'équipe du Nord du pays ne parvient pas à conserver sa coupe nationale malgré un beau parcours jusqu'en finale (défaite 0-4 vs le Bayern). La saison 2010/11 est moins clinquante pour le Werder. L'équipe rechute au classement (13e) mais à titre personnel, Claudio Pizarro s'inscrit dans la légende de la Bundesliga. En octobre 2010, il devient le meilleur buteur étranger de l'histoire du championnat devançant Giovane Élber et en mars 2011, il surpasse le célèbre buteur allemand Uwe Seeler dans le classement des buteurs historiques de la Bundesliga. Paradoxalement, cette édition 2010/11 n'est pas sa meilleure mais, avec un ratio d'un but tous les deux matchs, Pizarro demeure un redoutable finisseur. Et il va à nouveau le démontrer la saison suivante avec un exercice étincelant. 

À trente-trois ans, le Péruvien brille de mille feux. Pour la quatrième fois d'affilée, il devient le meilleur buteur du club avec dix-huit unités mais également huit passes décisives. Malheureusement, la phase retour du championnat est catastrophique pour le Werder avec seulement deux victoires en dix-sept matchs. Cet effondrement hypothèque le bon début de championnat réalisé par les hommes de Thomas Schaaf et l'équipe échoue dans le ventre mou du classement final (9e). En mai 2012, le directeur sportif du Werder, Klaus Allofs, annonce officiellement l'intention de Claudio Pizarro de ne pas renouveler son contrat pour la saison prochaine. Après quatre années prolifiques, l'attaquant se retrouve donc sur le marché. Les spéculations ne tardent pas et très rapidement, le Péruvien obtient l'autorisation du sélectionneur national Sergio Markarian de quitter temporairement le rassemblement pour régler son avenir. Le lendemain, son père annonce à ESPN l'arrivée de son fils au ... Bayern Munich. L'officialisation intervient un peu plus tard via le site officiel du club. Cinq ans après son départ, Claudio fait son retour en Bavière avec un contrat d'un an à la clé.

Munich-Brême, ses deux maisons

Pizarro (re)vient au Bayern dans un rôle de doublure de Mario Mandžukić, fonction partagée avec Mario Gómez. Et le FC Hollywood, engagé dans plusieurs compétitions, a besoin de remplaçant de qualité pour permettre une rotation qualitative. La saison 2012/13 est exceptionnelle pour les joueurs de Jupp Heynckes. Le rouleau compresseur munichois va tout rafler : la Bundesliga, la DFB-Pokal, la Supercoupe d'Allemagne et surtout la Champions League. Dans un rôle différent, Claudio Pizarro se montre quand même efficace et réalise aussi des coups d'éclats comme contre Lille, où il signe un hat-trick pour une victoire écrasante (6-1), comme contre Hambourg où il met quatre buts et délivre deux assists (9-2), ou comme contre Hanovre avec un doublé et deux passes décisives (6-1). Son palmarès s'enrichit encore la saison suivante avec des succès en championnat, en DFB-Pokal, en Supercoupe d'Europe et au Mondial des Clubs. Le vétéran Pizarro s'arrange bien de sa situation de remplaçant et son total personnel est encore intéressant (vingt-six matchs, onze buts). Cependant, à partir de la saison suivante, son temps de jeu va se réduire avec l'arrivée de Robert Lewandowski. Et surtout, pour la première fois depuis le début de sa carrière, il reste muet en Bundesliga. Au terme du championnat, son contrat au Bayern n'est pas renouvelé et il est libre de s'engager dans le club de son choix.

« J'ai toujours dit que mes projets d'avenir dépendraient de ce que mon corps me disait. Je me sens toujours bien, donc je suis heureux de rester ici. » - Claudio Pizarro

À 35 ans, et pour la troisième fois dans sa carrière, Claudio retrouve le Werder Brême. Cette annonce déclenche l'enthousiasme des fans. Ces derniers lui réservent un accueil de folie à l'aéroport. Pour sa première apparition de la saison avec son nouveau maillot, il obtient la standing ovation de la Rhein-Neckar-Arena de Hoffenheim. Il entre en jeu à la 82e et permet à son équipe de remporter le match, alors que le nul semblait se dessiner entre les deux clubs, grâce à sa passe décisive pour Ujah à la 90+1e. Finalement, Brême l'emporte 1-3. Comme en 2007 après sa saison ratée à Chelsea, Pizarro retrouve son sens du but après une année sans à Munich. Et comme en 2008, le Péruvien retrouve son costume de meilleur buteur du club avec quatorze unités en championnat en vingt-huit apparitions. Il en profite pour briser un record appartenant à Manfred Burgsmüller et datant de 1985 en devenant le joueur le plus âgé (37 ans) à inscrire un hat-trick en Bundesliga. L'année suivante, le réalisme de Max Kruse et l'émergence de Serge Gnabry font baisser son temps de jeu et son efficacité légendaire s'envole avec seulement un but lors de cette saison 2016/17. Suffisant pour détrôner Marco Bode comme meilleur buteur de l'histoire du Werder. À l'issue de l'exercice, son contrat expire et il doit à nouveau quitter son club de cœur.

Pizarro continue son séjour en Allemagne et prend la direction de Cologne. Cette expérience n'est pas concluante. Incapable d'apporter une plus-value à l'escouade offensive Die Geißböcke, il ne peut empêcher la relégation en Buli 2 de son équipe. Son unique but sous le maillot de Köln le consacre comme le meilleur buteur étranger de l'histoire du football allemand avec cent quatre-vingt-douze buts en quatre-cent-trente matchs. Après une seule saison en Rhénanie-du-Nord–Westphalie, Claudio retrouve son club de toujours : le Werder. Pour la quatrième fois, et à bientôt 40 ans, il endosse le maillot vert et blanc de Brême. En février 2019, avec l'égalisation dans le temps additionnel contre le Hertha, il s'offre un nouveau record en devenant le plus vieux buteur de Bundesliga à l'âge de 40 ans et 136 jours. Il efface des tablettes Miroslav Votava (40 ans et 121 jours) qui détenait ce record depuis 1996. Il porte son record à 40 ans et 227 jours en marquant le but de la victoire contre le RB Leipzig (2-1). À l'aube de la saison 2019/20, il annonce son intention de clore sa carrière au terme de l'exercice sous les couleurs du Werder. Exclusivement utilisé comme remplaçant, il n'a pas encore ouvert son compteur en championnat mais a marqué un doublé en coupe contre les amateurs de l'Atlas Delmenhorst. Actuellement blessé, il reste encore six matchs de championnat pour revoir au moins une fois Claudio Pizarro avec les couleurs du Werder. Et pourquoi pas le voir inscrire le but du maintien pour une sortie en apothéose lors du dernier match contre Cologne, histoire de s'inscrire encore plus dans la Légende du club et du football allemand. Vingt ans après son arrivée au Werder.

Nicolas Wagner
Nicolas Wagner
Rédacteur Europe pour Lucarne Opposée