Lundi 03 janvier 2011

Jean Carlos Solórzano

A cinq journées du terme de la phase régulière, Brisbane continue de planer sur la A-league australienne. Derrière, seul Central Coast et Gold Coast peuvent encore espérer empêcher les Roar de ne pas terminer en tête. Et encore, l’espoir est mince.

14 victoires en 24 matchs disputés, une seule défaite (le 12 septembre dernier à Melbourne), 44 buts inscrits (meilleure attaque), 20 encaissés (seconde meilleure défense mais comptant 4 rencontres de plus que Gold Coast, la meilleure défense et seulement 2 buts d’écarts) : dire que Brisbane écrase la A-league australienne est un euphémisme. A tel point que pour de nombreux observateurs, les Roar représentent la meilleure équipe jamais vu en A-league. Et ce en ne se basant pas seulement sur les chiffres, mais aussi sur le jeu développé. Fait de mouvement, de déplacement et de contrôle de la possession, la plupart des observateurs australiens n’hésitent plus à comparer les Roar à Arsenal (voire au Barça – toutes proportions gardées bien évidemment).

Dernière victime en date, le dauphin actuel Adelaïde. Lors du choc au sommet, les Roar s’imposent 1-0 sur le terrain des Reds et portent leur avance à 11 points. Désormais, seuls Central Coast et Gold Coast peuvent espérer prendre la première place à Brisbane. Pour cela, il faudra cependant un miracle : relégués à respectivement 15 et 17 points du leader, les deux clubs doivent réaliser un sans faute et prier pour que Brisbane ne remporte aucun de ses cinq derniers matchs.

Résumé d’Adelaïde – Brisbane

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La seule question désormais sera de savoir si Brisbane mérite son statut de meilleure équipe de l’histoire de la A-league. Avec une seule défaite en 24 rencontres, le bilan est supérieur à Melbourne en 2007 (4 défaites en 21 rencontres – la A-league ne comptant alors que huit équipes). Pour beaucoup, la réponse ne sera positive que si Brisbane remporte le titre au terme des play-offs.

La lutte pour les play-offs reste par ailleurs totalement ouverte. Si les quatre premiers semblent partis pour y accéder, il reste deux places à offrir et quatre équipes peuvent encore y prétendre. Les actuels détenteurs des deux billets, les deux équipes de Melbourne sont dans une situation bien différente. Avec 22 rencontres disputées, les Victory qui comptent autant de matchs que Wellington (l’actuel septième) et six points d’avance, peuvent voir venir. En revanche les Heart n’ont plus que cinq matchs à disputer et devront faire le plein de points. Car Wellington n’est qu’à quatre longueurs, Newcastle à cinq et le calendrier des Heart est démentiel avec les quatre premiers au programme pour clore leur première saison.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.