A quelques jours d’un triple Superclásico de feu, Rive Plate se rendait à San Juan pour affronter Huracán avec l’ambition de remporter une nouvelle finale sous Marcelo Gallardo.

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Troisième édition de la Supercopa Argentina, duel opposant le vainqueur du dernier tournoi (ou presque, le Torneo Transicion comptant vraiment pour du beurre) à celui de la dernière Coupe d’Argentine. L’Estadio Bicentenario de San Juan accueillait donc le River Plate de Marcelo Gallardo, invaincu dans une finale, et Huracán, à peine remis de sa décevante élimination en Libertadores (voir Huracán s'effondre). Sur le papier, nombreux étaient ceux qui avaient fait du Millo le grand favori. Sur le terrain, le piège mis en place par Nestor Apuzzo a parfaitement fonctionné.

Bien replié sur son 4-2-3-1, le Globo s’est appuyé sur les percées de Toranzo et sa pointe Wanchope pour déséquilibrer la défense de River. A la 22e minute, le piège se refermait. Toranzo lançait Espinoza qui éliminait facilement Funes Mori et servait Puch. Huracán menait au score, ne restait plus qu’à contrôler River.

Emmené par un Gonzalo Martínez un peu en dedans puis sous l’impulsion de Driussi et Pisculichi, entrés en cours de match, River se montrait bien plus dangereux en seconde période mais n’allait pas parvenir à rattraper son retard, cédant à la maladresse quand il ne se heurtait pas à un excellent Marcos Díaz. Huracán remporte la Supercopa Argentina et décroche son billet pour la prochaine Sudamericana. River peut désormais se concentrer sur le triple Superclásico.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.