On devrait enfin bientôt connaître le dénouement de la finale de Madrid entre River et Boca. Les présidents et les avocats des deux institutions sont actuellement en pleine session d’auditions au TAS.

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Les plus grand Superclásico de l’histoire, devenu ensuite le plus honteux, n’est plus très loin d’arriver à son terme. Depuis ce mardi, au siège de la Liga espagnole, lieu choisi par le TAS, les audiences ont lieu avec notamment Daniel Angelici et Rodolfo D’Onofrio, les présidents des deux clubs, venus avec les avocats.

Les premières auditions ont eu lieu au septième étage de l’immeuble, à partir de 8 heures du matin et se sont éternisées. D’Onofrio premier arrivé et premier parti, Angelici a d’abord fait parler en arrivant dans un taxi blanc avec une bande rouge… Avec eux, une trentaine de personnes, avocats, représentants, tous venus apporter des preuves afin de faire gagner leur partie. Pour Boca, l’idée est de mettre toute la responsabilité sur le dos de River et de réclamer le titre et les primes associées. Plusieurs joueurs ont ainsi témoigné en visioconférence (Carlos Tévez, Pablo Pérez), de même que le médecin du club et le chauffeur du bus. Côté River, outre président et avocats, le responsable de la sécurité Gabriel Marsilli a été auditionné, Olé rapportant ses déclarations : « notre position est de dire que non seulement nous ne sommes pas responsables, mais que la responsabilité a été assumée par le Gouvernement de la ville », Boca essayant justement de prouver le contraire. Au final, l’audience prévue pour durer trois heures en a duré neuf ! Une deuxième et dernière session s’est déroulée ce mercredi.

Toujours selon Olé, il semble que l’on s’oriente vers un deal selon lequel le résultat de la finale ne sera pas modifié, mais que Boca sera indemnisé quand River économiquement puni. « Il semble difficile de donner la coupe à Boca » selon un témoignage recueilli par le média argentin, le corps arbitral semblant peu enclin à créer une jurisprudence et surtout à remettre en question Mondial des Clubs et Recopa, depuis disputés par River Plate. Rappelons que le règlement de la Libertadores ne parle en aucun cas de partage de responsabilités en fonction du lieu des incidents quand celui de la CONMEBOL si. Rappelons aussi que River a déjà été condamné suite aux incidents en effectuant ses premiers matchs de Copa Libertadores 2019 à huis-clos. La décision du TAS n’est pas attendue deux-trois mois. Soit, si tout va bien pour les deux clubs, en plein milieu d’une demi-finale de Copa Libertadores qui les opposera…

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.