Derniers matchs de classement avec la grande journée de dimanche. Pendant que Panamá retourne les Comores, l’Argentine s’offre une sortie réussie.

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Les matchs du jour

Avant dernière journée au Tournoi Maurice Revello avec les deux derniers matchs de classement. En ouverture d’une session disputée sur le billard du Stade d’Honneur de Mallemort, Comores et Panamá entendaient bien terminer de la meilleure des manières, même si du côté des Cœlacanthes, l’heure était à la rotation dans l’effectif. Le match débutait sur un rythme fou, chaque formation se procurant des situations, avant que les Comores ne prennent quelque peu le dessus, en particulier en termes d’opportunités. En toute logique finalement, Zaïd Amir s’offrait l’ouverture du score peu avant la demi-heure, la suite voyait les Cœlacanthes gâcher encore quelques opportunités. Ils allaient le payer très cher. Car petit à petit, Panamá prenait le dessus, emmené par un Ángel Orelien encore parfait (et auteur d’un but d’une subtile talonnade refusé pour hors-jeu) et égalisait finalement juste avant la pause, le numéro 10 au brassard décalant Ricardo Phillips dont la frappe filait au fond des buts. Le rythme ne faiblissait pas en seconde période mais petit à petit, les Comores flanchaient. Assad Maoulida était piégé par un corner d’Orelien et marquait contre son camp, les hommes de David Dóniga asseyaient alors leur domination sur la rencontre, bien aidés par les maladresses offensives des Comoriens. Victor Medina et Ángel Orelien ajoutaient deux buts supplémentaires, Panamá termine le tournoi à la septième place et gomme ainsi la frustration de son entraîneur qui rappelait en interview d’après-match qu’une place en demi-finale s’était jouée sur un but face à l’Argentine. Preuve s’il en fallait des nouvelles ambitions des Canaleros.

L’Argentine non plus n’avait pas vu les lumières des demi-finales et devait donc se racheter après trois sorties loin d’être convaincantes. La chance de la bande à Mascherano était qu’elle n’avait comme adversaire ni le terrain, ni les conditions, ni l’âge et le physique des adversaires, arguments entendus de la bouche du sélectionneur pour justifier les sorties précédentes. Face aux U19 japonais, l’Argentine a mis un bon quart d’heure avant de s’organiser, lancée par la première situation créée collectivement et conclue par Nicolás Paz. La pression augmente alors sur l’arrière garde japonaise qui peine à sortir le ballon et les occasions se multiplient : Aguirre trouve la barre, menace encore sur un centre dangereux, il faut attendre la fin du premier acte pour voir l’Albiceleste prendre le dessus et le large, dans les deux cas par son meilleur joueur durant le tournoi, Alejandro Garnacho. Le numéro 11 argentin ouvre la marque à moins de dix minutes de la pause avant d’offrir le but du break juste avant le retour aux vestiaires à Nico Paz. On pense alors le match plié, mais le rythme retombe, l’Argentine semble ronronner pendant que le Japon pose un peu plus son jeu. Le suspense est un temps relancé par un penalty transformé par Sakamoto, mais Santi Castro se charge d’y mettre rapidement fin. La suite du match est dès lors plus anecdotique, Castro manquant un but tout fait quelques instants plus tard et le jeu se hache et si le Japon obtient et transforme un dernier penalty en fin de partie, la cinquième place est donc pour l’Argentine.

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Photos : Jordan Bozonnet/Lucarne Opposée

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.