Affiche de la journée, le choc opposant Melbourne City et Perth Glory laissait entrevoir un match haut en couleurs. Mais les quelques spectateurs qui étaient présents dans les travées de l’AAMI Park ont dû se contenter d’un match nul (0-0). Au grand bonheur du Sydney FC et de Wellington Phoenix.
Il fallait qu’une des deux équipes remporte la rencontre, mais aucune n’a pu faire le nécessaire pour faire pencher la balance de son côté. Sur la pelouse de l’AAMI Park, entouré de quelque six mille spectateurs sur les trente mille places disponibles, le second, Melbourne City FC rencontrait le troisième, Perth Glory FC. L’occasion pour Bruno Fornaroli de retrouver ses anciens partenaires, l’attaquant uruguayen a d’ailleurs subi de multiples coups par la défense Citizens afin de marquer qu’il n’est pas en territoire ami. Erick Mombaerts titularisait ses deux nouvelles recrues, l’Espagnol Markel Susaeta et le défenseur écossais, ancien du Celtic FC, Jack Hendry. Malgré leurs six victoires en six matchs, les Violets ont été malmenés d’entrée et leur côté droit a longtemps pris l’eau sur des actions d’école. Joel Chianese ne faisait pas assez d’effort défensif et Kim Soo-beom se retrouvait bien souvent seul face à Susaeta et Scott Jamieson. Heureusement, les défenseurs de Perth ont été solides tout du long de la partie et Melbourne City n’a pas eu la finesse suffisante afin d’ouvrir la marque. Les Citizens, avec ce point du match nul, sortent également avec un clean-sheet, le deuxième en deux rencontres. Diego Castro, l’homme providentiel de Perth, n’est pas parvenu à marquer, et ce, malgré ces multiples occasions. Perth Glory reste à la troisième place du classement général, avec une défense n’ayant plus encaissé de but depuis trente-cinq jours, Melbourne City à la deuxième.
Les Néo-zélandais du Wellington Phoenix profitent de ce match nul entre Perth et Melbourne City : avec leur victoire contre les Newcastle Jets, les jaune et noir sont à trois points seulement de la deuxième place. Afin d’arriver à cela, ils se sont confrontés aux Jets et une nouvelle fois, ces derniers ont gâché alors qu’ils avaient nettement la place de bousculer un peu plus leur adversaire, à l’image de Jason Hoffman en face du but et envoyant la balle au-dessus de la barre transversale de Stefan Marinovic. Marinovic, candidat au titre de meilleur gardien de but de la saison, a écœuré les Jets. Plusieurs fois, le portier international néo-zélandais, a repoussé les tentatives des visiteurs et ces derniers sont parvenus à marquer qu’à une seule reprise sur leurs sept tirs cadrés et leurs vingt-huit tirs tentés. Newcastle s’est tiré une balle dans le pied, la défense n’étant pas à la hauteur. Nikolai Topor-Stanley récupérait un ballon dégagé, mais l’envoyait dans les pieds d’Ulises Dávila. Sans tarder, le Mexicain envoyait en profondeur Joshua Sotirio qui ne manquait pas cette occasion de but (53e), puis Dávila, en renard des surfaces, inscrivait son dixième but de la saison à la suite d’une d’un coup-franc récupéré dans la surface de Lewis Italiano (69e), trois minutes après le but d’Abdiel Arroyo (66e) pour les Jets. Ces trois nouveaux points arrivent au bon moment, si les joueurs d’Ufuk Talay ne visent en rien les plus hautes marches du classement général, ces points pris en font un réel candidat pour la phase finale de la compétition. À l’inverse, la saison des Jets commence à sentir le roussi, ils accusent déjà onze points d’écart sur le Western United, septième. Toujours sans entraîneur avec le licenciement d’Ernie Merrick, l’avenir de Newcastle devrait se jouer entre la onzième et neuvième place.
Toujours en bas de classement, les Central Coast Mariners affrontaient le Brisbane Roar de Scott McDonald. Une rencontre disputée et partagée, si le Rugissement du Queensland avait été plus présent en face du but adverse, à l’heure de jeu, les Mariners sont passés à un cheveu de mettre le score en leur faveur puis Jamie Young effectuait un arrêt monstrueux face à Jordan Murray. La victoire finale arrivait, mais pour Brisbane. Corey Brown centrait vers le milieu de la surface d’un tir à ras de terre, Lewis Miller, en opposition au tir, contrait la balle d’un rien, mais suffisamment pour prendre Mark Birighitti à contre-pied (86e). Quelques jours après son retour au Queensland, Corey Brown apporte trois points à ses partenaires, ce qui leur permet de revenir dans le wagon des clubs capables de jouer les play-offs de fin de saison. Brisbane conserve une invincibilité, désormais portée à dix-sept matchs, face aux Mariners. La dernière victoire des marines et jaunes remonte au 12 avril 2014.
Une simple action pour définir une rencontre. Alex Baumjohann, se débattant contre Elvis Kamsoba et Adama Traoré pour récupérer et conserver un ballon avant de servir Adam Le Fondre qui ouvrait le score et réglait le match. Le Sydney FC en voulait plus, beaucoup plus que le Melbourne Victory sur leur pelouse de l’AAMI Park, et cela s’est senti tout au long de la rencontre. Ola Toivonen, pourtant irréprochable en face du but adverse a loupé le but vide (48e), comme un symbole. Les Sky Blues ont répété leurs gammes avant le très grand défi qui les attend en Ligue des Champions face aux plus grands de ce continent, Melbourne aussi devra s’opposer à un très gros Kashima Antlers, mais sa prestation ne laisse entrevoir que peu d’espoir d’un exploit au Japon. Il faudra attendre le “facteur X”, Marco Rojas, la nouvelle recrue du club afin d’apporter tout ce que le club n’a plus depuis le départ de Keisuke Honda : un créateur et de la mobilité. La star Néo-zélandaise ne pouvait pas jouer pour ce Big Blue, mais il manquait déjà, sans avoir déjà joué avec le Big V cette saison. Alex Baumjohann et Leigh Broxham furent expulsés en fin de rencontre après une altercation à la 90+4e minute. Entre temps, Sydney FC avait marqué trois buts : Adam Le Fondre (27e), Kosta Barbarouses (53e) et Alex Baumjohann (85e). Sydney FC prend dix points d’avance sur Melbourne City avec un match de retard. Le Victory, comme le disait Ola Toivonen, se battra pour la cinquième ou sixième place.
Au Whitten Oval de Footscray de Melbourne, le public ne venait pas pour applaudir les Western Bulldogs, mais bien le Western United qui faisait de ce stade le 109e à accueillir une rencontre de A-League depuis 2005. Une chose est sûre, on se souviendra du premier match dans cette enceinte. Parfois, tout ce que l’on essaye fonctionne et en vingt minutes, le Western United FC et Adelaïde United FC avaient marqué un total de quatre buts. À la pause, le score était de 3 à 2 en faveur des Reds. La deuxième mi-temps était toujours aussi animée, Besart Berisha marquait un doublé pour son deux-centième match en A-League, mais Adelaïde avait le dernier mot de la partie via Nathan Konstandopoulos (79e), passant le score à 4 contre 3 en la faveur des rouges. Néanmoins, Gertjan Verbeek affirmait en conférence de presse que sa défense devait faire beaucoup mieux. Avec ces trois nouveaux buts encaissés, Adelaïde est la troisième moins performante défense du championnat et surtout, face au WUFC, elle a subi vingt-trois tirs. L’entraîneur néerlandais se satisfait du résultat qui lui permet à lui comme à ses joueurs, de rester dans le top 6, devant le Western United FC, sixième, à un point.