Enorme finale au Volcán. Lors du premier acte pour la suprématie en Liga MX, les Rayados ont tenu leur rang de Superlider face aux Tigres (1-1) avec, n’ayons pas peur des mots, un niveau Champions League. Le retour au « Géant d’acier », dimanche, est à ne manquer sous aucun prétexte.

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Les papelitos volent dans le ciel et la fumée bleue et jaune emplit l’atmosphère surchauffée de l’estadio Universitario de l’Université autonome de l’état du Nuevo Léon (UANL), au nord de Monterrey. Les Tigres disputent leur troisième finale de Liga MX en trois tournois. Cette fois-ci, ce n’est pas l’América ou les Chivas, les deux clubs les plus populaires du pays, mais les Rayados, l’ennemi juré de la capitale du nord du pays, la Sultana del Norte. Et pour la première fois, ils ne partent pas favoris.

El Loco Valencia

Les Rayados prennent très vite l’avantage. Sur un corner presque rentrant de Dorlan Pabón, Nicolas Sánchez vient couper la trajectoire du ballon. Nahuel Guzmán, sorti de ses cages comme à l’accoutumée, n’a pas le temps de revenir (9’). Monterrey est parfaitement lancé et maîtrise les événements, malgré l’ambiance survoltée d’un Volcán en ébullition. Mais très vite, les Tigres reviennent.

A la réception d’une remise suite à un corner, Enner Valencia est déséquilibré dans la surface. L’Equatorien mime la frappe croisée ; il lui préfère une panenka. Valencia est fou mais Valencia égalise (1-1, 26’). La confiance revient. Eduardo Vargas décale Gignac mais la frappe du Français passe largement au-dessus des buts et rate une belle occasion. « Sacrebleu ! », s’exclame le commentateur mexicain. La tension redescend et les équipes s’observent davantage. Seul Rogelio Funes Mori se présente face à Guzmán mais, trop excentré, il ne cadre pas.

Avantage Rayados

Au retour des vestiaires, le jeu est tout aussi serré. Sur un centre de Jorge Torres Nilo, Vargas cadre trop sa tête (61’). Plus tard, les attaquants de Monterrey échangent les rôles : Funes Mori lance Pabón, seul à la limite du hors-jeu. Mais le pointu du Colombien atteint Guzmán (70’). Son homologue l’imite juste après. Hugo González détourne bien un coup franc lointain de Jesus Dueñas qui prenait la direction de la lucarne (71’). Les Tigres accélèrent. Sur un nouveau ballon arrêté, Gignac récupère un ballon à l’entrée de surface, frappe, mais le ballon heurte le poteau (76’).

Sur cette fin de match, les Tigres ratent le coche. Leonel Vangioni récolte un rouge. Dans la foulée, c’est au tour des Universitarios de perdre un défenseur avec l’expulsion de d’Hugo Alaya. La perte semble plus importante pour eux. Lors du retour, les Rayados auront le bénéfice du terrain et de la dynamique. Mais les hommes du Tuca Ferretti ont l’expérience d’une troisième finale d’affilée avec eux.

Diego-Tonatiuh Calmard
Diego-Tonatiuh Calmard
Etudiant journaliste franco-mexicain.Je ne suis qu’un mendiant de bon football (Eduardo Galeano).