Alors que l’Apertura arrive à mi-course, la huitième journée voit les gros bras annoncés ne toujours pas parvenir à enclencher la marche avant.
Si le leader Querétaro marque le pas chez lui face à Puebla et si Santos n’en profite pas, derrière, les grands ont du mal à avancer. C’est le cas de l’América par exemple qui sortait de deux matchs nuls et vient de se recevoir une leçon d’efficacité face à l’Atlas, ratant ainsi l’occasion de prendre les commandes. Les hommes du Piojo pourront ainsi se servir de ce match pour se souvenir qu’un concours de vendanges ne peut conduire qu’à une défaite quand la défense se met au diapason des offensifs. Car si l’América peut pester contre les ratés de Ibarra, Roger et autre Córdova mais il pourra aussi se prendre la tête à deux mains devant le marquage élastique de sa défense, logiquement sanctionné par un Atlas qui fait l’une des belles affaires de la semaine.
Si l’América est placé, en embuscade pour les optimistes, le constat est le même pour les autres géants. Les Rayados tombent à Juárez et sentent le souffle des Pumas de Michel dans leur nuque de fragile huitième, Tigres quant à lui ronronne, enchaînant un quatrième nul consécutif et reste dans ce groupe, sous la menace d’une chute du top 8. Un top 8 que Cruz Azul n’arrive pas à accrocher et ainsi puni Pedro Caixinha en mettant fin à sa collaboration. Il est le quatrième entraîneur à sauter en huit journée, la Liga MX est sur de bonnes bases. Des bases que les Tiburones n’ont pas. L’équipe qui n’a rien à faire dans ce championnat continue de le démontrer en tombant face aux Monarcas et pointant ainsi à la 19e et dernière place avec aucune victoire et un seul point pris en sept sorties.