On connait désormais les huit derniers rescapés qui vont s’écharper pour décrocher le titre du Guard1anes 2020. Le premier tour, qui délivrait quatre tickets n’aura pas été sans émotions.

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Sur le papier, c’était le duel le plus serré, Guerreros et Tuzos n’étant séparés au classement qu’au bénéfice d’une meilleure attaque. Dans les faits, il n’y a pas eu véritablement de match. Pachuca a su appuyer sur les faiblesses défensives de Santos, souvent sur des centres, encore plus sur des coups de pied arrêtés, et a frappé d’abord sur un amour d’ouverture signée Erick Aguirre pour Víctor Guzmán pour virer en tête à la pause. Le reste n’a été finalement que domination des visiteurs, impuissance de Santos qui ne s’est créé que trop peu de situations mais a surtout souffert de la passivité de sa défense et des espaces que les Guerreros ont laissé. Acevedo a bien passé son temps à retarder l’échéance, l’affaire a finalement été rapidement pliée par Pachuca, Murillo tuant le suspense d’entrée de second acte avant que De La Rosa et Dávila combinent entre des plots vers pour sceller le 3-0 final. Pachuca devrait sans doute croiser plus d’adversité face aux Pumas en quarts.

Si Santos peut être déçu, rien n’est comparable avec les Rayados. Chez eux, les hommes du Turco ont réussi à laisser s’échapper une qualification qui semblait totalement assurée face à Puebla. Les Rayados ont rapidement pris le jeu à leur compte, ouvrant des espaces notamment par Jesús Gallardo et Maxi Meza, se procurant plusieurs situations mais butant souvent sur un excellent Vikonis. Il faudra deux penalties pour offrir une avance que l’on pensait décisive aux locaux, deux transformations de Nico Sánchez et Vincent Janssen. Mais Puebla n’a jamais cédé. Vidrio avait averti Hugo González et les siens en première période, suite à un coup de pied arrêté, c’est d’un autre que les visiteurs retrouvaient l’espoir, une merveille signée Osvaldo Martínez. Cet espoir était permis par les ratés des offensifs des Rayados, à l’image de Funes Mori peu inspiré à l’heure de conclure et une nouvelle erreur, celle de César Montes fautif sur Santiago Ormeño qui permettait à Ormeño d’égaliser à trois minutes du terme et ainsi arracher une séance de tirs au but. Séance fatale pour les Rayados, Nico Sánchez manquait le cadre, Sebastián Vegas butait sur Nicolás Vikonis, Monterrey a cruzazuléé et ne verra pas les quarts.

Des quarts que le rival de la ville, Tigres, jouera. Comme les Rayados, les Felinos de Tuca Ferretti ont largement dominé Toluca. Emmenés par les deux Quiñónes et avec deux buts magnifiques d’André-Pierre Gignac, une tête à bout portant et un coup franc longue distance, les Felinos ont compté deux buts d’avance. Comme les Rayados, ils se sont fait peur : d’abord avec l’entrée cauchemar d’Hugo Ayala (un csc et un rouge en vingt-cinq minutes passées sur le terrain), ensuite en gâchant quelques situations, notamment celle de Luis Quiñónes à 2-0, enfin en concédant quelques situations chaudes, la plus belle pour Kevin Castañeda en fin de partie. Mais à la différence des Rayados, le score n’a pas bougé, Tigres a donc validé son ticket pour les quarts où il affrontera Cruz Azul.

Le dernier membre du casting fait son retour en quarts pour la première fois depuis trois ans et nous offrira la grosse affiche historique de cette fin d’année. Dans son Estadio Akrón, Chivas a totalement dominé un Necaxa bien trop inoffensif pour espérer quoi que ce soit (même si les Rayos ont bien failli l’arracher ce quoi que ce soit en fin de partie). Si Necaxa a un temps espérer voler la qualification, c’est aussi car le Rebaño, orphelin de son duo Alexis Vega / JJ Macías a manqué d’efficacité dans la finition ou dans le choix du bon geste pour conclure plusieurs mouvements collectifs de grande qualité. Il n’y aura eu donc qu’un but, œuvre de Jesús Angulo, pour tromper Luis Malagón et nous offrir un clásico face à l’América en quarts de finale. On en salive d’avance.

Les résultats

Santos Laguna 0 – 3 Pachuca

Chivas 1 – 0 Necaxa

Tigres 2 – 1 Deportivo Toluca

Rayados 2 – 2 Puebla

Les buts

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.