Première soirée de Sudamericana et un point commun entre les différents rendez-vous : l’extrême équilibre entre les différents protagonistes.

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La Copa Sudamericana est enfin de retour ! Quatre rencontres étaient au menu de la première soirée de la semaine et chacune a livré une opposition serrée. Au Nacional de Lima, il y a eu deux mi-temps pour un match nul finalement assez logique. Ce sont les visiteurs, le Liverpool de Marcelo Méndez qui ont mieux débuté le match, dominant le premier acte en se projetant rapidement et surtout jouant haut sur le terrain. Au cours de la première demi-heure, Martín Correa et Juan Ignacio Ramírez chauffaient déjà les gants de Pinto. Si Sport Huancayo semblait enfin entrer dans le match en fin de premier acte, le nouveau but du Colo Ramírez arrivait finalement en toute logique dès le retour des vestiaires. De quoi donner un surplus de confiance à Liverpool ? Pas vraiment, les Negriazules allaient alors reculer au fil des minutes, bien calmés il est vrai par le golazo d’Hugo Ángeles quelques minutes plus tard. Si Ramírez s’offrait une dernière occasion, la fin de match était en faveur de Sport Huancayo qui ne parvenait cependant pas à décrocher la victoire avant le retour au Franzini. Un retour qui s’annonce très équilibré.

Autre rencontre très équilibrée où le visiteur n’a pas été justement récompensé, celle opposant Audax Italiano à Bolívar. À San Carlos de Apoquindo, les roses célestes ont livré un grand match, montrant surtout qu’il était possible d’avoir une volonté offensive et de mettre en place le jeu qui supporte cette volonté. Certes les hommes de Walter Flores ont montré quelques errances défensives, qui au final leur coûtent cher (but de Nicolás Orellana sur une perte de balle au quart d’heure, tête de Jesús Ramírez qui offre la victoire aux Itálicos sur une erreur de marquage qui laisse le seul joueur d’Audax dans la surface libre de mouvement), mais en termes d’intensité, de recherche de la profondeur et surtout de monde pour soutenir les offensives (souvent 5-6 joueurs), Bolívar n’a rien à se reprocher, mise à part ce manque d’efficacité. Une efficacité qui coûte finalement cher aux visiteurs, qui rentre du Chili avec une défaite, mais qui laisse augurer un retour à La Paz plus heureux, surtout si le contenu reste identique.

Dernier rendez-vous de la nuit, le duel de leader entre La Calera et Tolima. Au Nicolás Chahuán et malgré quelques absences (Jaminton Campaz, Jonathan Marulanda et Julián Quiñones), le Deportes Tolima a d’abord livré un premier acte plus qu’intéressant, obtenant la première situation du match, par Ómar Albornoz (qui aurait pu/dû servir Andrey Estupiñán), et contrôlant finalement la rencontre grâce à des récupérations hautes. L’affaire a duré une bonne demi-heure, avant qu’Unión La Calera finisse par prendre ses marques et profite surtout du deuxième acte pour enfin trouver de la profondeur dans son jeu, profitant des espaces laissés par les Pijaos. Le match s’animait alors davantage, Álvaro Montero se montrait autoritaire dans ses cages quand ses coéquipiers tentaient de frapper en contre avant de devoir subir quelque peu sans pour autant céder. Une solidité qui permet aux hommes d’Hernán Torres de ramener le nul du Chili et ainsi espérer conclure l’affaire au Manuel Murillo Toro la semaine prochaine.

Résultats et vidéos

Sport Huancayo 1-1 Liverpool

Audax Italiano 2-1 Bolívar

Unión La Calera 0-0 Deportes Tolima

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.