Au terme d’un match globalement maîtrisé, Independiente del Valle s’offre une courte avance avant le retour au Maracanã.
Sortir d’une finale face à Flamengo avec un sentiment de joie et de regrets est souvent un luxe que peu peuvent s’offrir. Depuis quelques années, Independiente del Valle fait partie de club très restreint. À l’heure d’accueillir le géant brésilien dans son stade, la bande à Martín Anselmi savait qu’elle devait essayer de creuser un écart dans la perspective de voyager plus confortablement au Brésil la semaine prochaine. Face à elle, le Mengão sauce Vítor Pereira sortait d’un Mondial des clubs des plus décevant sur le plan du contenu et des résultats et devait monter en puissance dans un vrai match à enjeu. Ça n’a pas été le cas.
Certes Flamengo a viré à la pause avec les deux meilleures occasions du match, nées des pieds de Gabigol et parfaitement gérées par Moisés Ramírez, mais dans le jeu, ce Flamengo est encore très loin des standards qu’il devrait atteindre. Privé de ballon (près de 62% de possession pour les Negriazules à la pause), Flamengo s’est donc contenté de contrer. Et s’il n’a pas été trop mis en danger lors du premier acte, les choses ont été bien différentes en deuxième période, Santos étant bien plus mis en danger, la défense du Mengão montrant encore sa fragilité. Elle a ainsi fini par craquer, sur une tête de Mateo Carabajal, juste récompense pour des locaux qui auraient mérité mieux (et ont frappé à vingt-cinq reprises au but !) et qui, finalement, peuvent nourrir quelques regrets, à commencer par celui de ne pas avoir creusé un plus grand écart. C’est donc avec un seul but d’avance qu’Independiente del Valle se rendra au Maracanã la semaine prochaine, Flamengo peut ainsi s’estimer heureux, même s’il va devoir enfin montrer quelques idées et non pas se reposer uniquement sur le talent (immense) de ses offensifs pour aller chercher quelque chose.
Résumé
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Photo : RODRIGO BUENDIA/AFP via Getty Images
