En pleine tourmente avec sa sélection, le Bolivie attendait avec impatience le choc des titans le week-end dernier, le duel entre The Strongest et Bolívar qui pouvait faire basculer l’Apertura.

Week-end de Clásico paceño en Bolivie, l’Estadio Hernando Siles était prêt à s’embraser, The Strongest, deuxième au général, accueillait le leader Bolívar situé à trois points devant. Ce 202e Clásico de l’histoire aura ainsi tenu ses promesses. Le Tigre prenait le match à son compte en début de partie, alternant frappes à longue distances et menaces plus proches sur les cages des Celestes, le trio Veizaga, Castro et Escobar se muant en générateur de danger face à un Diego Zamora qui veillait au grain. Les minutes défilaient et La Academia allait enfin pouvoir relâcher la pression, commencer à développer son football. Justiniano passait près d’ouvrir la marque pour les visiteurs, bénéficiant de la passivité de la défense adverse. Pendant que Daniel Vaca faisait tomber le record d’invincibilité dans ses cages, Zamora se faisait peur, offrant à Matias Alonso l’opportunité d’ouvrir le score pour les locaux. Mais il n’en était rien, à la pause, le score restait nul et vierge malgré deux belles occasions, les deux dernières du premier acte, en faveur des Celestes. Déjà dangereux en première période, Juan Miguel Callejón se mettait alors en action au retour des vestiaires et allait ouvrir le score suite à une mauvaise relance de Vaca. Le record du portier des Tigres était ainsi stoppé à la 742e minute. The Strongest ne mettait pas bien longtemps à répliquer. Un corner de Pablo Escobar trouvait la tête de Diego Bejarano, l’Hernando Siles pouvait célébrer, le dauphin était revenu. La pluie allait alors s’abattre sur les 22 acteurs, les cinq dernières minutes du match procuraient leur lot d’émotions mais rien n’y faisait, le score n’allait plus bouger. Bolívar résiste donc au retour des Tigres et conserve la tête.

Ce nul profite également à Oriente Petrolero. Au Tahuichi, les verts et blancs ont démarré tambours battants face à la lanterne rouge San José, ouvrant le score à la 4e minute par Meza avant de doubler la mise à la 8e par Raldes. De quoi alors tranquillement gérer son match ? Oui et non. Devant gérer la sortie sur blessure de Mojica puis un but encaissé quelques instants plus tard, les hommes de Wilson Gutiérrez ont ainsi joué à se faire peur, déjouant totalement au retour des vestiaires et laissant les initiatives aux visiteurs. Le technicien d’Oriente Petrolero allait alors agir pour ramener le calme dans ses rangs mais la nervosité restait bien présente jusqu’à la libération, un débordement de Maxi Freitas qui permettait à Ali Meza de s’offrir un doublé. Le but de la tranquillité offrait ainsi la victoire aux locaux qui se endossent ainsi le rôle du seul capable de rattraper le duo paceño, Bolívar et The Strongest étant désormais respectivement à 5 et 2 points.

 

Résultats

Classement

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.