Première session de la semaine de Libertadores et le finaliste 2018 a lourdement chuté au Brésil face au vainqueur de la dernière Sudamericana.
Avec six matchs au menu de la première soirée de la semaine, la troisième journée de Copa Libertadores démarrait fort et voyait même quelques favoris et outsiders croiser le fer. En ouverture de la soirée, le Cerro Porteño accueillait Nacional dans un duel de leaders du groupe E. Si les hommes de Fernando Jubero ont copieusement dominé le premier acte, justement récompensés par un but de Víctor Cáceres en milieu de celui-ci, la suite fut plus difficile au point de laisser quelques regrets à un Bolso d’Álvarro Gutiérrez à la vue d’un second acte qui a vu les Uruguayens bien plus souvent dangereux que leurs hôtes. Reste que ce court succès offre au Ciclón la première place et un neuf sur neuf des plus impressionnant.
Autre Ciclón victorieux, celui que l’on attendait sans doute moins. Au Nuevo Gasómetro, San Lorenzo a pourtant encore exposé ses grandes difficultés qui sont les siennes dès lors qu’il s’agit d’être efficace dans les vingt-cinq derniers mètres, mais s’en est tiré avec un précieux succès face au géant du groupe, Palmeiras. Les hommes d’Almirón, à la dérive complète en championnat, ont parfaitement résisté à un Verdão venu mettre la pression mais trop maladroit pour être véritablement dangereux. Le premier acte était fermé, les occasions rares, une belle frappe de Castellani sur le poteau pour les locaux, un retourné magique de Moisés sur la barre pour les visiteurs. La libération pour San Lorenzo est venue de son gamin, Andrés Herrera. Déjà auteur de l’égalisation sur le fil face au Gimnasia, le pibe a inscrit le seul but de la rencontre en trompant Weverton d’une frappe sèche à l’entrée de la surface. Ensuite, guidé par un Coloccini infranchissable, le Ciclón a tranquillement contenu un Palmeiras plutôt décevant.
Décevant, Junior l’a été au Pérou. À Arequipa face à Melgar, les finalistes de la dernière Copa Sudamericana n’ont pas montré grand-chose, le milieu Fabián Sambueza, Matías Fernandez et Luis Díaz ne parvenant à se trouver et laissant un Teófilo Gutiérrez isolé en attaque. Sauvés un temps par Sebastián Viera, les hommes de Luis Fernando Suárez ont fini par céder en fin de partie et se retrouvent désormais bons derniers du groupe, avec trois défaites et pire, aucun but inscrit. Le fiasco n’est plus très loin. Destin croisé pour son bourreau en finale de la dernière Sudamericana. Chez lui, l’Athletico Paranaense a totalement écrasé un Boca qui n’est jamais parvenu à sa sortir du 4-1-4-1 de Thiago Nunes. Emmenés par le duo Bruno Guimarães-Lucho González et avec un redoutable Marco Ruben, le Furação s’est offert un large succès (3-0) et prend les commandes du groupe avant le duel opposant Tolima et Wilstermann.
Pendant ce temps, la Liga de Quito peut nourrir bien des regrets. Les Albos se rendaient en Bolivie pour affronter un San José toujours irrégulier et auront mené deux fois au score sans parvenir finalement à ramener les trois points. La faute à une équipe souvent coupée en deux et qui a très souvent, trop souvent, subi les assauts des visiteurs. Les regrets ne sont ainsi pas véritablement sur le contenu mais sur le scénario qui voyait la LDU menait 3-1 à vingt minutes de la fin (avec notamment deux csc de Mena dont un absolument gaguesque) avant de se faire reprendre en moins de dix minutes. Et ainsi manquer l’opportunité de mettre la pression sur le duo Flamengo-Peñarol. À noter enfin la large victoire de Palestino au Monumental face à l’Alianza Lima, un match dont nous reparlerons sous peu sur LO.
Les buts
Cerro Porteño 1 – 0 Nacional
San Lorenzo 1 – 0 Palmeiras
San José 3 – 3 LDU Quito
Palestino 3 – 0 Alianza Lima
Melgar 1 – 0 Junior
Atlético PR 3 – 0 Boca Juniors
