Des polémiques liées au VAR à la traditionnelle malédiction de River chez lui face aux Brésiliens, la nuit de Libertadores a été agitée. Elle penche encore en faveur des Auriverdes.

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L’un des espoirs d’empêcher le perfect brésilien se nomme River Plate. Malheureusement pour les fans argentins, il est une constante, une série, que Marcelo Gallardo n’arrive pas à surpasser : lorsqu’il accueille un club brésilien en match couperet, il ne gagne jamais. Cinq matchs, quatre défaites, un nul et aucun but marqué, le bilan est terrible. Et la venue de l’Atlético Mineiro, actuel leader du Brasileirão n’a rien changé à cela. On a retrouvé le River de Gallardo sur une mi-temps : pression haute, idée de jeu, et individualités qui brillent. On a ainsi vu d’excellents joueurs de couloir, Angileri et Casco omniprésents durant le premier acte, Julián Álvarez a confirmé qu’il était le joueur à part de cette équipe, mais River a buté sur un excellent Everson avant de disparaître. Car le second acte a été entièrement en faveur des visiteurs, emmenés notamment par le trio Hulk – Edu Vargas – Nacho Fernández. Ce dernier appliquait la loi de l’ex en ouvrant le score sur une remise de Hulk et régnait sur l’entrejeu. Puis Allan passait à une transversale près d’inscrire le but du KO et de l’année en Libertadores. River n’a plus véritablement existé, ne se procurant aucune véritable situation et est donc tombé une nouvelle fois chez lui face à un Brésilien. Il faudra encore aller chercher un miracle au Brésil la semaine prochaine pour éviter que les Auriverdes ne transforment totalement la Copa Libertadores 2021 en Coupe du Brésil.

 

Car l’autre quart de finale du jour, qui précédait le duel au Monumental, a tourné à la démonstration teintée de polémiques. Les polémiques, ou plutôt LA polémique, intervient juste avant la pause lorsque Filipe Luis est coupable d’une faute induisant un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion. C’est alors que le VAR intervient, annulant la sanction pour revenir sur une faute – peu évidente sur De Arrascaeta et accorder un penalty à Flamengo. D’un 0-1 et une possibilité de jouer tout le second acte en supériorité numérique, Olimpia se retrouve ainsi mené 2-0 et dans une rage folle, le VAR n’ayant pas sanctionné De Arrascaeta dont le choc avec Victor Salazar a envoyé ce dernier à l’hôpital, les arbitres vidéo jugeant que la faute était du joueur du Decano. Et Si Torres réduit l’écart au bout du quart d’heure d’arrêts de jeu, la messe était dite. Car au-delà de la polémique – une de plus cette saison pour venir alimenter les théoriciens du complot expliquant que le Brésil va prendre la compétition – Flamengo a été supérieur au Decano paraguayen. Devant près de 2000 personnes au Manuel Ferreira, Olimpia a souffert face au trio Bruno Henrique – De Arrascaeta – Gabigol et si les hommes de Sergio Órteman ont parfois exposé quelques failles défensives dans la maison rubro-negra, la puissance offensive de cette dernière a suffi pour plier l’affaire. Gabigol s’offre un doublé, Flamengo file déjà vers la demi-finale.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.