Il n’y aura pas de sans-faute brésilien pour les quarts de finale aller. Au Maracanã, Barcelona est parvenu à résister à Fluminense et s’offre un ballotage favorable avant le retour. Le seul qui n’est pas en faveur d’un club auriverde.

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Il ne s’en est fallu d’un rien pour que les Toreros de Barcelona ne puisse permettre à la presse équatorienne d’inscrire Maracanazo en lettres capitales. Pour le dernier quart de finale de la Libertadores, les visiteurs ont en effet réussi d’abord à courber l’échine, ensuite à retourner un match qui semblait leur échapper avant finalement de nourrir quelques regrets. Le premier acte opposant Fluminense et Barcelona a été très équilibré, pauvre en occasions. Si Fluminense s’est mis sur les bons rails sur un coup de pied arrêté que Burrai a mal jugé, tamponnant Riveros et permettant à Gabriel Teixeira, seul au deuxième poteau, d’ouvrir le score, Barcelona a rapidement réagi et a d’abord cru revenir au score sur un autre coup de pied arrêté avant que le VAR n’intervienne pour annuler justement le but de Gonzalo Mastriani pour un hors-jeu assez clair.

Si Fluminense a mieux débuté le deuxième acte, les entrées de Michael Carcelén et Adonis Preciado ont donné plus de poids offensif aux visiteurs qui sont ainsi revenu au score sur un but de Preciado à la réception d’un centre d’Emmanuel Martínez. Le match a alors basculé, Barcelona se montrant même supérieur par séquences, et même l’exclusion de Martínez n’a pas véritablement changé les choses. En infériorité, les hommes de Fabián Bustos ont même pris les commandes du match sur une faute de Nino sur Carlos Garcés. Gabriel Cortéz doublait ainsi la mise sur penalty à quelques minutes du coup de sifflet final, mais une dernière faute de Byron Castillo sur Abel Hernández permettait à Fred de sauver un nul qui permet à Fluminense de rester encore vivant dans ce duel.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.