Pas de perte de temps en Equateur. A peine la Copa América terminée, le championnat a repris ses droits. Et en a profité pour se remettre à jour.
Pas de perte de temps en Equateur. Une semaine après l’élimination de la Tri en Copa América, le championnat local reprenait ses droits et allait surtout en profiter pour se mettre à jour en rattrapant les nombreux matchs de retard. A ce petit jeu de la mise à jour, on attendait énormément de la fierté du pays en Libertadores, Independiente del Valle qui allait jouer coup sur coup les deux leaders Barcelona et Emelec après avoir raté son premier match de reprise face au promu Delfin.
Premier rendez-vous à domicile face aux Toreros. D’entrée de match, la partie était intense, les leaders d’alors tentant à prendre l’avantage quand les Negriazules continuaient d’appliquer la recette victorieuse en Libertadores : une solide organisation défensive et une capacité à exploser en contre supérieure à bien des équipes. L’autre force des hommes de Repetto réside aussi dans leur capacité à ne jamais céder à la panique. Alors que Segundo Castillo ouvrait le score pour Barcelona en milieu de premier acte, que les Toreros s’étaient procurés bien des situations claires de but, l’ouverture du score allait réveiller les locaux. Independiente del Valle prenait le contrôle de la possession, passait, comme toujours, sur les ailes, profitant de la vitesse des Julio Angulo et autres Bryan Cabezas et allait revenir dans la partie juste avant la pause par l’inévitable José Angulo. Les Negriazules ne baissaient pas leur pression en seconde période mais les occasions se raréfiaient faute de justesse ou faute d’un excellent Damián Lanza. Puis, en toute fin de rencontre, José Angulo surgissait de nouveau et donnait un succès important aux locaux dans leur optique de replacement au général. Encore fallait-il confirmer face à l’autre leader Emelec.
Trois jours plus tard, le Bombillo voulait profiter de la venue d’Independiente pour creuser l’écart avec Barcelona. Le début de match était à sens unique, Emelec multipliait les situations de but, butant sur Azcona ou un défenseur visiteur ou pêchant par maladresse à l’image de Stracqualursi fidèle à ses mauvaises habitudes. Comme face à Barcelona, au fil des minutes, les Negriazules se montraient de mieux en mieux organisés, de plus en plus dangereux. En début de seconde période, Julio Angulo allait frapper, rendant hommage à son nom en décochant une frappe sans angle dans la lucarne de Dreer. Independiente prenait les devants, la pression rendait les locaux de plus en plus nerveux. José Angulo manquait l’occasion du break à l’heure de jeu après un amour de service de Juniors Sornoza et si Emelec parvenait à revenir au score d’une frappe lointaine de Giménez, à trois minutes de la fin, Jhonny Uchuari venait réduire l’Estadio de Portoviejo au silence en offrant la victoire à des visiteurs qui revenaient ainsi à trois points du leader, Barcelona.
Derrière, Emelec a rebondi, non sans une certaine réussite, lors de son match en retard de la troisième journée disputé face à une LDU qui n’aura pas été récompensé du bon contenu de son match. Le Bombillo reprend ainsi la tête au général et dispose toujours d’un match de retard pour creuser l’écart. La mauvaise opération de la semaine est pour le Deportivo Cuenca qui était pourtant parfaitement placé en embuscade et dont le match nul sans but lui fait faire du surplace et voir ainsi les Negriazules fondre sur lui.
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Classement
