Deuxième phase du championnat équatorien et donc dernière chance pour les candidats aux titres de priver Barcelona de celui-ci. Reste que pour certains, l’affaire s’annonce compliquée.
Guide des surnoms
Douze équipes en Primera Division, donc 12 surnoms à connaître
- Aucas : El Equipo Oriental
- Barcelona : El Ídolo
- Delfín Sporting Club : El Cetáceo
- Deportivo Cuenca : Los Morlacos
- El Nacional : Los Puros Criollos
- Emelec : El Bombillo
- Fuerza Amarilla Sporting Club : La Banana Mecánicas
- Independiente del Valle : Los Rayados
- Liga de Quito : La U
- Mushuc Runa : El Ponchito
- River Plate : Los Diablos Rojos
- Universidad Católica : Los Camarattas
On avait quitté le championnat équatorien sur un sprint infernal mené par Barcelona, la Segunda Etapa, qui pourrait couronner les Toreros sans passer par la case finale en fin d’année, a débuté sur le même rythme. On suivra encore et toujours le duel à distance entre les deux rivaux de Guayaquil entre l’ancien champion et celui qui aimerait lui succéder. Peu de bouleversements dans les effectifs d’Emelec et de Barcelona qui restent ainsi grands favoris pour le titre (ou la course à la finale).
Aux quatre coins du pays, les clubs ont ainsi procédé à quelques réajustements pour empêcher la bande à Almada de tuer le suspense. Certains, comme la LDU tentent de jolis paris, comme l’arrivée de l’excellent Irven Ávila, récupère l’ancien triple champion avec Emelec John Narváez, va tenter de relancer l’ancien du Defensor Sporting Ramón Arias après un passage mitigé au Mexique et s’offre un ancien grand espoir au pays, Fernando Guerrero Vásquez, qu’il associera à un ancien de la maison Juan Anangonó. De quoi offrir à Álex Aguinaga un effectif solide qui pourrait bien se relancer enfin. D’autres, comme Independiente del Valle, repartent de zéro. Car après l’exceptionnelle campagne de Libertadores, les Negriazules ont été victimes de leur succès et ont ainsi subi une fuite des cerveaux qui va demander du temps pour être digérée. Arturo Mina à River Plate, Emiliano Tellechea rentré au pays, trois des quatre membres de l’attaque envolés (Julio Angulo à Huracán, Bryan Cabezas à l’Atalanta et la merveille José Angulo à Grenade), c’est donc toute une équipe à repenser et les Negriazules le feront en s’appuyant comme toujours, sur leur centre. Pablo Repetto parti, ce sera Alexis Mendoza qui aura la lourde tâche d’assurer ce travail, mais l’ancien adjoint de Reinaldo Rueda, auteur d’un formidable travail avec Junior, a les épaules pour l’assumer.
Premières journées : Barcelona fonce
Touché par une élimination prématurée et quelque peu surprise en Sudamericana, Barcelona n’a pas véritablement vacillé en championnat. Trois matchs, trois victoires, la dernière un cinglant 5-1 passé à Fuerza Amarilla, les Toreros sont presque seuls au monde, la surprise du chef Mushuc Runa parvenant pour l’instant à s’accrocher avec trois victoires en quatre matchs. Parmi les trois autres habituels candidats, le départ est mitigé. Si la LDU semble enfin prendre forme, célébrant ce retour par une belle victoire face à Emelec, côté Bombillo, les deux défaites en trois matchs disputés font mal. Le départ est tout aussi rude pour Independiente del Valle qui, s’il a déjà inscrit 5 buts en championnat, les a tous inscrits face à la Católica et ne compte donc qu’un seul succès au compteur. Le tout alors que la réception de Barcelona se profile.
Résultats
Classement
