Alors que la Segunda Etapa vient de basculer dans sa deuxième moitié, il semble qu’aucune équipe soit en mesure d’empêcher Barcelona d’aller décrocher un titre sans passer par la case finale.
On a longtemps pensé que Mushuc Runa, le Deportivo Cuenca ou la LDU allaient pouvoir empêcher Barcelona de régner sur la Segunda Etapa comme les Toreros l’avaient fait sur la Primera, il semble désormais qu’il faut se résoudre à l’évidence : les hommes d’Almada sont au-dessus des autres.
Première illustration lors de la neuvième journée qui voyait le leader recevoir au Monumental l’ambitieuse LDU. Les Albos n’auront même pas eu le temps d’espérer. Un centre de Pineida dans les premières soixante secondes et Norberto Araujo marquait contre son camp, la Liga de Quito n’avait pas encore touché le moindre ballon. Six minutes plus tard, une combinaison Caicedo et Díaz combinaient pour servir Ely Esterilla qui enroulait le 2-0. L’affaire était déjà pliée. Les blancs allaient tenter par tous les moyens de menacer Banguera, surtout sur de longs ballons mais rien n’y faisait, malgré une seconde période des plus hachées et agressives (2 rouges), Barcelona écartait la LDU qui n’allait pas s’en remettre, enchaînant ensuite deux autres défaites et un nul pour se retrouver à dix points.
Deuxième acte la semaine suivante, l’heure était venue pour le Deportivo Cuenca de subir les assauts du leader. Là encore, tout s’est joué d’entrée de match lors que Matías Oyola servait Kitu Díaz dont la frappe à l’entrée de la surface permettait aux Toreros de prendre les devants. Pourtant, Cuenca a fait ce qu’il fallait (ou presque) pour bousculer le leader, profitant notamment du fait que Barcelona alignait deux centraux inhabituels et surtout des deux exclusions, celles de Damian Díaz d’entrée de second acte et celle de Jonathan Álvez peu après l’heure de jeu. Mais rien n’y aura fait. A l’image d’un Raúl Becerra excellent durant la partie, les Morlacos ne sont jamais parvenus à battre Maximo Banguera, totalement invincible. Bilan, le Deportivo Cuenca se retrouve lui aussi relégué à neuf points, lui aussi avec deux matchs de plus disputés que le leader.
Le souci pour le suspense, c’est que même si Emelec semble s’être remis dans le bon chemin, enchaînant trois victoires consécutives et restant ainsi à huit longueurs de son rival de Guayaquil (avec autant de matchs disputés), Mushuc Runa a lui aussi flanché, concédant un nul face à la Católica avant de tomber face à un Independiente del Valle bien loin au classement (à 14 points du leader). Il ne semble qu’il n’y ait donc plus véritablement d’opposition pour venir perturber des Toreros qui n’ont jamais été aussi près de s’emparer du titre sans avoir besoin de passer par une finale.
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