Pendant que Barcelona coule son meilleur ennemi Emelec lors du bouillant Clásico del Astillero, Independiente del Valle et la LDU restent parfaitement positionnés. Le champion sortant est très en retard.
On vous avait laissé avec un inside bouillant au Capwell entre Emelec et la Liga de Quito (lire Équateur – Campeonato Ecuatoriano 2018 : Inside Emelec - LDU , la huitième journée de la Primera Etapa promettait encore plus de chaleur avec le plus chaud de tous les Clásicos, celui del Astillero entre un Barcelona leader et un Emelec à la recherche de points pour rattraper son retard.
Tout était réuni pour un grand Clásico : l’opportunité pour Barcelona de creuser l’écart sur son grand rival, l’obligation d’Emelec de s’imposer pour revenir au classement mais aussi égaliser en termes de victoires au général (69 à 68 en faveur des Toreros au coup d’envoi), l’ambiance surchauffée du Monumental de Guayaquil, merveille du continent.
Guillermo Almada plantait un 4-2-3-1 excitant sur le papier avec un quatuor offensif Marcos Caicedo – Micky Arroyo – Erick Castillo – Juan Dinenno à faire trembler bien des défenses quand du côté d’Alfredo Arias, l’option du milieu renforcé et le 4-3-3 avec un trio Dixon Arroyo – Robert Burbano – David Luna au cœur du jeu, Mondaini et Peciado sur les ailes, Angulo dans l’axe. La stratégie payait d’entrée, Angulo s’échappant voyant sa frappe croisée friser le poteau opposé de Banguera, le trio offsensif du Bombillo venant agresser dans son camp les défenseurs des Toreros qui se mettaient ainsi en danger. Puis, Micky Arroyo sonnait la révolte au quart d’heure, menaçant les cages de Dreer, dans la minute suivante, Caicedo s’échappait côté droit et offrait le but du 1-0 à Dinenno. Le Monumental pouvait exploser, Barcelona allait faire la course en tête. Les vagues jaunes se succédaient, la défense d’Emelec allait craquer une deuxième fois sur corner dix minutes plus tard. Avec deux buts de retard, les hommes d’Arias étaient un temps KO mais allait réagir dans le jeu, en passant par les ailes et relançaient le suspense juste avant la pause. Le second acte s’annonçait tendu et passionnant, il débutait comme le premier, avec des percées des bleus et des contres bien exploités par les jaunes. Là encore, le temps de se mettre dans le bon sens, Barcelona prenait le match à son compte. L’entrée de Kitu Diaz permettait aux Toreros de générer de nouveau du danger, le meneur de jeu se procurant deux belles situations. Puis Dinenno prenait le dessus sur Guagua et obtenait un penalty. Micky Arroyo pouvait alors faire chavirer le Monumental, 3-1, la messe était dite. Barcelona pouvait dérouler, s’offrait quelques séquences provoquant les « olé » du peuple amarillo et s’offre une 70e victoire dans un Clásico, la sixième en huit sorties en championnat.
Cette victoire permet ainsi à Barcelona de rester un solide leader même si derrière Independiente del Valle s’accroche à trois points en disposant sans trembler du promu Técnico Universitario. La LDU devra s’imposer face à Delfín si elle veut s’affirmer comme le grand rival des Toreros en championnat, Emelec se retrouve désormais à sept longueurs.
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Classement
