Sensation de l’année 2017, le Cetáceo de Manta est définitivement de retour aux affaires en première division équatorienne. Au point de se replacer dans la course au titre.
Après avoir retourné l’Équateur l’an passé, réalisé une belle campagne de Libertadores qui lui a sans doute coûté énergie et donc points lors de la Primera Etapa, Delfín a profité de la venue de Barcelona au Jocay pour affirmer haut et fort son retour sur le devant de la scène. Le 4-3-3 de Fabian Bustos sait faire le dos rond lors phases de domination adverses mais surtout reste d’une efficacité redoutable, porté par un Luis Chicaiza irrésistible. C’est ce dernier qui ouvrait le score dès la sixième minute et permettait aux locaux de se reposer sur cette solidité qui fait leur force. Les Toreros ont beaucoup tenté, parfois – souvent – eu du mal à s’approcher des buts d’Ortíz, se montrant souvent maladroit dans les derniers gestes à l’image de Tito Valencia, servi seul dans la surface sur l’une des rares fois où les espaces se sont ouverts mais butant sur le portier du Cetáceo. Le second acte était identique, même si la menace Barcelona se précisait mais à force de se casser les dents offensivement sur l’arrière-garde adverse les hommes d’Almada allaient finir par perdre leurs nerfs. Banguera passait à un rien de l’exclusion après s’être chauffé avec la Tuka Ordóñez, Pineida était ensuite exclu. Les Toreros enchaînent un huitième match sans victoire en Serie A équatorienne, Delfín quant à lui poursuit 2018 avec un bilan d’invaincu face aux équipes de Guayaquil (victoire à domicile et nul en déplacement face à Emelec et Barcelona, victoire en déplacement face à Guayaquil City) et surtout, se replace à trois points du leader, son futur adversaire Macará.
Un leader qui a fait mieux que résister au vainqueur de la Primera Etapa à la Casa Blanca. Face à la LDU, les Celestes se sont procuré les meilleures occasions du premier acte (bien que timides) avant de subir un peu plus en seconde période sans pour autant concéder une pluie d’occasion, la plus claire étant pour Anangono à vingt minutes de la fin. Ce nul permet à Macará de laisser la LDU à cinq points et surtout de garder Emelec à distance, le Bombillo ayant été contraint au nul face aux Militares du Nacional. Emelec jouera également une grande partie de ses chances de titre lors de la prochaine journée lors d’un Clásico del Astillero qui pourrait enterrer définitivement les rêves de titres à celui qui perdra le duel.
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