Alors que l’on approche du premier tiers du tournoi, trois géants sont à la lutte pour la première place. Seul le Cerro Porteño est en retard.

bandeaubielsa

Tombé en ouverture du tournoi face à Libertad, Olimpia a depuis fait mieux que se ressaisir. Le temps d’ajuster les derniers réglages et depuis, la machine de Néstor Gorosito est lancée. Pour preuve les deux dernières sorties, face à deux rivaux directs pour le titre, Guaraní et le Cerro Porteño. Avec deux visages montrés.

D’abord celui d’une équipe dominatrice lors du clásico más añejo qui l’a opposé à un Aborigen bien trop imprécis pour espérer quoi que ce soit. Olimpia a dominé le milieu, avec une grande prestation du duo Ramón Sosa - Alejandro Silva et a frappé juste à la fin du premier quart d’heure avant de se retrouver en supériorité numérique à la demi-heure. Si Guaraní s’est montré plus entreprenant en début de deuxième période, Braian Ojeda a tout de suite calmé les esprits en offrant le break au Decano. Le match était plié, Gorosito envoyait Iván Torres, Rodrigo Rojas et Néstor Camacho pour apporter de la fraîcheur et contrôler davantage une partie qu’Olimpia finissait par remporter 3-0.

Face au Ciclón, le Decano a montré un autre visage, celui de l’efficacité et a profité de plusieurs éléments en sa faveur. Il y a d’abord eu l’obligation pour Chiqui Arce de devoir bricoler puisqu’aux absences pour COVID-19 d’Alexis Duarte, Juan Patiño, Enzo Giménez et du capitaine Mathías Villasanti s’est ajouté celle d’Alan Rodríguez au dernier moment. Arce a donc improvisé, surtout sur ses lignes arrière. En face, Gorosito avait pu travailler tranquillement à la préparation du superclásico 310, un superclásico qui a débuté sur un gros rythme, Rodrigo Muñoz devant rapidement intervenir pour priver Roque Santa Cruz du premier but de la partie d’entrée de match. Il y a aussi et surtout le manque d’efficacité de la bande à Arce. D’une part car Alfredo Aguila a été parfait sur sa ligne, d’autre part par malchance, illustrée par la transversale trouvée par Claudio Aquino en fin de premier acte ou encore par le but égalisateur refusé à Boselli au VAR pour un hors-jeu d’un lacet. Ce manque d’efficacité, alors que les hommes d’Arce ont globalement dominé la rencontre, a coûté cher. Car le Decano a su saisir la moindre opportunité : un jeu à trois Brain Ojeda - Iván Torres - Ramón Sosa, un contre éclair entre Jorge Recalde et Ale Silva peu après l’heure de jeu. Et a donc fini par coûter le superclásico au Cerro qui glisse au classement.

Car devant, Libertad reste solide leader, digérant rapidement l’accroc de la défaite face à Guaireña, avec dans sa roue le duo père-fils Olimpia – Guaraní. Calé en milieu de tableau, mais encore loin d’être décroché, le Cerro ne doit cependant plus perdre de temps.

Résultats

Sportivo Luqueño 1 – 0 12 de Octubre

Sol de América 1 – 3 Guaraní

Olimpia 2 – 0 Cerro Porteño

Guaireña 1 – 0 Nacional

Libertad 2 – 1 River Plate

Classement

Position

Équipe

 

Points

 

Diff.

 

1

Libertad

 

12

 

+5

 

2

Olimpia

 

10

 

+6

 

3

Guaraní

 

10

 

+3

 

4

Guaireña

 

8

 

0

 

5

Cerro Porteño

 

7

 

0

 

6

Nacional

 

7

 

0

 

7

Sportivo Luqueño

 

6

 

-2

 

8

River Plate

 

5

 

-3

 

9

Sol de América

 

4

 

0

 

10

12 de Octubre

 

1

 

-9

 


 

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.