Pression maximale sur Peñarol qui ne devait pas se manquer lors de l’avant dernière journée pour éviter de voir River Plate venir lui voler la première place au meilleur des moments. Mais si les Carboneros veulent retrouver leur meilleur ennemi le Nacional en finale, il faudra résister 90 minutes de plus.

Depuis le début de l’année, le Peñarol de Pablo Bengoechea n’a que cet objectif en tête. Relégué à 17 points du Nacional lors de l’Apertura, les Carboneros n’ont qu’une envie : décrocher le Clausura pour s’offrir une finale sous forme de deux Clásicos à remporter (le format uruguayen voulant que le vainqueur de l’Apertura rencontre le vainqueur du Clausura avant d’aller défier la meilleure équipe à la table annuelle). Après 13 journées, l’objectif était encore parfaitement réalisable, les hommes de Bengoechea espéraient même pouvoir sceller le suspense dès la 14e journée avec la réception de Fénix.

Emmené par un excellent Marcelo Zalayeta, de plus en plus chef d’orchestre, appuyé par les percées des Urretaviscaya et autres Aguiar, les hommes de Bengoechea ont totalement dominé Fénix et repris sans véritablement trembler leur première place sur des buts signés Piriz et Aguiar, tous deux inscrits en début de mi-temps. Les Carboneros se retrouvent désormais à 90 minutes de retrouver le Nacional en demi-finale du championnat. Tout se jouera donc le week-end prochain avec au menu le déplacement de Peñarol au Racing et celui, plus délicat, de River Plate à Danubio

Malheureusement pour eux, au moment de rentrer aux vestiaires, la pression mise par son seul concurrent dans la course au titre, River Plate n’était pas retombée. Opposé au Racing, surprenant dauphin du Nacional lors de l’Apertura, devenu aujourd’hui lanterne rouge, les Darseneros se sont longtemps heurtés à un bloc défensif qui ne laissait que peu d’occasions à leur potentiel offensif de s’exprimer et ont dû s’en remettre à un penalty de Michael Santos au bout du temps additionnel pour préserver leurs rêves de titres et prendre provisoirement la tête du championnat.

Le Defensor en Sudamericana, le Cerro sauvé

La 14e journée aura eu un parfum particulier pour le Defensor Sporting et ses hinchas. Opposés aux Wanderers, les hommes de Larriera ont fait le travail en s’imposant 2-0 au Franzini, avec notamment un but magnifique signé Brian Lozano, et ont ainsi assuré de disputer la prochaine Copa Sudamericana, première compétition continentale que disputera la Violeta depuis sa demi-finale de Libertadores (voir Defensor Sporting 1 - 0 Nacional). Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le Defensor retrouvait aussi Andres Fleurquin, 40 ans, entré à 25 minutes de la fin de la partie et donc de retour sur les terrains après neuf mois d’inactivité. Ne reste désormais que 2 places à prendre pour la prochaine Sudamericana et celles-ci se joueront à distance entre Juventud, Racing et Danubio.

L’autre belle histoire du week-end est l’officialisation du maintien du Cerro. Longtemps annoncé dans la charrette, pénalisé d’un point après les débordements en tribunes face à Peñarol (voir Uruguay : La chasse au Bolso), les hommes de Miguel Falero réalisent un incroyable tournoi symbolisé par une nouvelle victoire face à Rentistas, la quatrième en 5 matchs avec deux buts signés Lucas Hernández (une merveille) et de l’inévitable Mario Regueiro, qui est tout simplement synonyme de maintien. Car derrière, si l’histoire en Primera Division a pris fin pour Rampla Juniors et Tacuarembó, le dernier ticket dans la charrette se jouera entre El Tanque Sisley et Atenas, séparés d’un point avant la dernière journée qui les verra s’affronter.

 

Résultats

Classement

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.