Le milieu de terrain offensif colombien des Rayados, Edwin Cardona raconte pour Record l'excellente saison qu'il vit autant collectivement qu'individuellement.

Alors que ses Rayados ont fait un grand pas vers les demi-finales du tournoi, Edwin Cardona se livre sur la saison des siens, la Liguilla et son avenir. Morceaux choisis.

La recette : « Humilité, travail, l'envie et le rêve que nous avons eus. Il est important d'être meilleur chaque jour, de voir les camarades venir avec les mêmes intentions. Ils te contaminent d'une manière spectaculaire et nous avons créé une famille impressionnante, qui nous rend heureux et nous a conduit au succès. Je crois que c'est quelque chose de mérité, ici personne ne nous a rien offert, nous avons tous gagné avec l'effort, le travail, l’envie, l'engagement. Nous avons atteint notre objectif, il manque maintenant le plus important. Nous avons tous le même but et les mêmes rêves dans ce tournoi, nous empruntons tous le même chemin, c'est la marque des grandes équipes. »

La Liguilla : « Nous allons être l'équipe à battre par ce que nous sommes les leaders, ils veulent nous battre et nous avons gagné ce respect. Nous respectons aussi chaque équipe et nous savons qu'ils vont être tous compliqués à jouer, nous ne faisons aucun complexe, nous les regardons de la même façon, faisons notre travail, tout le monde va vouloir nous battre, non pas parce que nous avons fait cette saison, mais par ce que c'est les Rayados. »

La malédiction du superlider : « Je crois que ce sont des légendes. Dans la bible, il n'est pas écrit que si tu restes premier ils vont t'éliminer, c'est dans votre esprit et grâce au travail. Si tu fais les choses bien, ça n’arrivera pas. Être premier au classement est dû au fait que tu as gagné, je rappelle que Pumas a été premier, et avec tout mon respect, pour moi ils méritaient d'être champions. C'était quelque chose sur quoi ils ont lutté, ils sont arrivés en finale parce qu'ils ont toujours eu de l'ambition. »

Son tournoi : « Ce fût une année difficile et maintenant nous sommes récompensés. Quand je mets un but ça change beaucoup de choses, mais ça change beaucoup plus de choses quand je sais que mon équipe gagne. Si je marque un but c'est encore un supplément de bonheur. »

L’avenir et l’Europe : « C'est une question compliquée. Je suis très content et apprécié ici, mais j'aspire à plus chaque jour, je veux rêver grand. Dans chaque pays il y a de grandes équipes, au Mexique je suis dans la plus grande équipe. Je suis content mais si une opportunité arrive je prendrai la meilleure décision. »

Photo : JULIO CESAR AGUILAR/AFP/Getty Images

JC Abeddou