
Les images ont fait le tour du monde. Le malaise d’Enner Valencia pour échapper à la police lors d’Equateur – Chili provoqué les rires de bien des médias et suiveurs.
Ce dimanche, quelques heures après la nette victoire de sa sélection face au Chili, Enner Valencia a rendu public un communiqué dans lequel il évoque sa situation.
La realidad que pocos conocen. pic.twitter.com/ZDNkgt44gc
— EnnerValencia (@EnnerValencia14) 9 octobre 2016
Sa traduction montre finalement une affaire bien plus complexe, bien plus malsaine à son égard.
« Eu égard à ce qu’il se passe depuis quelques jours et concernant le supposé non accomplissement de mes obligations de père envers ma fille de 5 ans Beira Valencia Pinagorte, et en conséquence des nombreux commentaires malsains émis depuis, je pense qu’il est de mon devoir de donner la vérité à ce sujet afin rendre honneur à ma famille et à mon image personnelle et professionnelle.
Je suis issu d’une famille humble de travailleurs qui m’ont inculqué dès mon plus jeune âge les valeurs qui m’ont permis d’affronter les difficultés que j’ai rencontrées au cours de ma difficile vie, mais m’ont aussi aidé à accomplir mes rêves et mes objectifs. J’ai aidé mon père à vendre du lait dans les rues d’Esmeraldas, je devais dormir au Stade Capwell quand je jouais à l’académie du club afin de devenir un joueur professionnel de l’équipe première. J’ai toujours été un homme de foi et suivi les voies de Dieu, qui m’a guidé pour devenir l’homme que je suis aujourd’hui et être béni du fait d’avoir une famille stable et aimante, celle que je forme avec Sharon et mes deux filles Beira et Amelia.
C’est derniers jours, j’ai été confronté à diverses affaires légales, qui ont été initées par Sinthyia Pinagorte Chumo et je comprends que ces affaires ne sont que des affaires d’argent à utiliser à son profit personnel. Par exemple, en 2015, il y a eu une poursuite afin de demander une augmentation de la pension lors de laquelle elle demandait 30 000 US dollars par mois ainsi que d’autres poursuites ridicules, dont une contre ma mère, même si au cours de ces deux dernières années, j’ai payé près de 100 000 US dollars de pension, ce qui peut être vérifié sur le site web du tribunal. Il m’a été interdit d’avoir une relation normale avec ma fille depuis que sa mère ne m’autorise plus à avoir le moindre contact avec mon enfant lorsque je me rends en Equateur.
Après avoir réfléchi à tout cela avec ma famille, j’avais décidé d’entamer des poursuites légales et demander la garde de ma fille. Il est dans mon intention d’emmener ma fille Beira au Royaume Uni, pour y vivre, y étudier, pays où je suis de par mes activités professionnelles : elle pourra ainsi grandir dans un environnement familial stable et avec toutes les conditions nécessaires à son développement. En décembre 2015, ma demande a été acceptée par le tribunal et la garde de ma fille me fut accordée et le juge a alors ordonné la suspension immédiate de la pension alimentaire mensuelle versée à Madame Sinthya Pinagorte.
Le tribunal a basé son jugement sur les preuves que ma fille a été physiquement et psychologiquement abusée par sa mère (dont le passé montre qu’elle a déjà été détenu par la police à Esmeraldas, accusée de violences physiques sur mineurs) de même que le montant mensuel de la pension (4820 US dollars) a été accepté par Madame Pinagorte lors de l’audition finale.
Parmi les autres faits ; il a été prouvé qu’elle s’est offert une voiture de luxe, des bijoux, des voyages permanents ainsi que ma fille fut abandonnée (plusieurs fois), livrée à elle-même à Esmeraldas pendant de longues période pendant que sa mère jouait les modèles et les strip-teaseuses dans des cabarets d’adultes à Guayaquil. De plus, elle a offert des services pour adultes en ligne et sur l’une de ses plaquettes publicitaires, ma fille peut être vue, se tenant innocemment aux côtés de sa mère.
Une fois la garde de ma fille acquise, j’ai débuté le processus administratif nécessaire à son arrivée au Royaume Uni pendant que ma fille était prise en charge par ma mère et ma sœur, recevant toutes les commodités requises pour un enfant comme vivre dans une maison privée à « Via Samborondon », étudier dans une école privée de premier niveau, avoir un chauffeur, une voiture en permanence pour l’emmener à ses activités périscolaires, ainsi que tout ce qui est requis à son développement, choses qui lui ont manquées jusqu’ici alors qu’elle était sous la tutelle de sa mère en raison de la gestion irresponsable de l’argent que je lui envoyais.
Cependant, la mère de ma fille, guidée par la déception et le vice, s’est arrangée pour obtenir l’activation du paiement de la pension alimentaire une fois de plus alors que la décision de justice qui me confère la garde de ma fille est en cours, étant actuellement traitée par la Cour de Justice Nationale de Quito.
En conséquence de cela, Pinargote Chumo a organisé ces derniers jours une persécution ridicule contre moi, avec l’intention d’altérer mon image de père responsable.
Afin de mettre fin à cette persécution, j’ai dû donner, en faveur de ma fille, durant le temps des poursuites, une propriété localisée à Via Samborondon avec le paiement de l’ensemble des dépenses supposément impayées, englobant toute pension alimentaires future ainsi qu’un chèque de 10 000 DOLLARS US avec lequel mon avocat a mis fin à ce moment incommode qui m’a causé tant de torts.
Je voudrais spécialement remercier l’ensemble des mes coéquipiers de la sélection nationale, le manager Mr Quinteros et tous ceux qui sont impliqués dans la Fédération Equatorienne de Football, les proches, mes amis, les gens impliqués dans mon équipe de travail qui sont restés à mes côtés durant ces temps difficiles qui sont aujourd’hui de l’ordre du passé.
Enner Valencia Lastra. »
Son agent a depuis confirmé que toute poursuite à l’encontre du joueur avait été révoquée.



